Nous avons pour mission de vous tuer». Tels sont les propos tenus, selon nos informateurs, par 4 individus non identifiés dans la nuit du 22 au 23 mars derniers à M. Tiéhi Benoît, secrétaire général de la préfecture d’Adzopé, croyant avoir affaire au sous-préfet, Kokora Mauny. Arrivé d’une mission de Yamoussoukro, après un tour à son bureau, M. Tiéhi regagne sa résidence à environ 100 mètres de celle du sous-préfet. Sans se douter de ce qui l’attendait, il envoie son gardien lui faire une course. Quand 4 gangsters, puissamment armés, surgissent et le neutralisent dans le couloir près du salon. Ceux-ci avouent leur mission, une fois assurés qu’ils ont en main la situation. Le secrétaire général, serein face à ces visiteurs indélicats, répond qu’il n’est pas le sous-préfet. Ce qui ne satisfait pas les visiteurs qui se font de plus en plus menaçants. Ils exigent alors des preuves de son affirmation. Celui-ci leur présente sa carte professionnelle, qui malheureusement, porte la mention sous-préfet.
« C’est vrai qu’elle porte la mention sous-préfet, mais elle ne date pas de maintenant. Je suis passé secrétaire de préfecture », a expliqué le secrétaire général. Le gardien, revenu de sa course, va être à son tour maîtrisé par l’un des membres de la bande posté à l’entrée de la villa. Il est placé à côté de son patron qui est soumis à l’interrogatoire de ses hôtes. Lesquels vont procéder à des fouilles dans la maison et dans le véhicule de fonction. Se rendant compte qu’ils se sont trompés, ils vont cependant ligoter le maître des lieux et son gardien, qu’ils enferment dans une chambre et avant de se retirer du domicile avec les portables du secrétaire général. Prenant au sérieux la menace de mort proférés contre le sous-préfet d’Adzopé, la police de la localité a mis en place un dispositif pour assurer sa sécurité.
Adou Félix
Correspondant local
« C’est vrai qu’elle porte la mention sous-préfet, mais elle ne date pas de maintenant. Je suis passé secrétaire de préfecture », a expliqué le secrétaire général. Le gardien, revenu de sa course, va être à son tour maîtrisé par l’un des membres de la bande posté à l’entrée de la villa. Il est placé à côté de son patron qui est soumis à l’interrogatoire de ses hôtes. Lesquels vont procéder à des fouilles dans la maison et dans le véhicule de fonction. Se rendant compte qu’ils se sont trompés, ils vont cependant ligoter le maître des lieux et son gardien, qu’ils enferment dans une chambre et avant de se retirer du domicile avec les portables du secrétaire général. Prenant au sérieux la menace de mort proférés contre le sous-préfet d’Adzopé, la police de la localité a mis en place un dispositif pour assurer sa sécurité.
Adou Félix
Correspondant local