L’ancien ministre Gnamien Yao ne se sent pas concerné par la «décision N° 04/2009 du 26 mars 2009» du Conseil de discipline du Pdci-Rda portant sur sa «radiation définitive» de ce parti. «La décision de Némin Noël (président du Conseil de discipline) est nulle et de nul effet», écrit-il dans une déclaration qu’il a produite et signée le 29 mars (hier) et dont une copie nous est parvenue. De fait, Gnamien Yao s’appuie sur l’article 134 du règlement intérieur de Pdci-Rda pour soutenir que le Comité de discipline n’a pas pouvoir de radier définitivement un membre du Bureau politique. Selon lui, cet article stipule : «L’exclusion temporaire du Bureau politique et du Grand conseil relève de la compétence du Conseil de discipline sur saisine du Secrétaire général du parti. L’exclusion définitive du Bureau politique et du Grand conseil proposée par le Conseil de discipline relève de la compétence du congrès sur saisine du président». Aussi écrit-il dans sa déclaration : «Dans ces conditions, en prononçant à mon encontre l’exclusion définitive du Pdci-Rda, donc du Bureau politique du Pdci-Rda, à compter du 26 mars 2009, et en le publiant dans la presse, le président Némin Noël s’est donné des pouvoirs qu’il n’a pas…
Le président Némin Noël s’est mis au-dessus du parti. Il a failli». Pour Gnamien Yao : «Sa prétendue décision N°04/2009 du 26 mars 2009 ... est donc nulle et de nul effet. Elle n’est rien d’autre que le dernier baroud d’honneur d’un vieux magistrat, d’un ancien ministre de la Justice dont la lucidité est malheureusement entamée par son refus d’admettre que son temps est révolu».
Mieux, l’ancien ministre, qui continue donc de se réclamer militant du Pdci-Rda et membre de son Bureau politique, appelle le parti à tenir un congrès qui devra se prononcer sur son sort, conformément à ses textes. «Je m’inclinerai devant la décision du congrès que le président du Pdci-Rda voudra bien convoquer dans les meilleurs délais», lit-on dans le document. «Allons au congrès pour donner une chance à la démocratie interne», appelle le conseiller spécial du Président Laurent Gbagbo, chargé de la diplomatie. Du reste, il invite les militants du parti «qui ont encore des doutes», à comprendre «à quel point l’actuelle direction du Pdci-Rda a montré son incapacité à répondre aux exigences des temps nouveaux et surtout la justesse de mon combat en faveur d’une nouvelle équipe mieux au fait des réalités du monde actuel». Dans sa déclaration, Gnamien Yao lance un appel à «tous nos militants et à toutes nos militantes épris d’équité et de justice, afin que nous arrachions le congrès au président du Pdci-Rda dans l’espoir de le débarrasser de tous ces roitelets». Pour lui, «Le moment est venu de dire à l’actuelle direction de notre parti que les temps ont changé et que tout doit changer».
Pascal Soro
Le président Némin Noël s’est mis au-dessus du parti. Il a failli». Pour Gnamien Yao : «Sa prétendue décision N°04/2009 du 26 mars 2009 ... est donc nulle et de nul effet. Elle n’est rien d’autre que le dernier baroud d’honneur d’un vieux magistrat, d’un ancien ministre de la Justice dont la lucidité est malheureusement entamée par son refus d’admettre que son temps est révolu».
Mieux, l’ancien ministre, qui continue donc de se réclamer militant du Pdci-Rda et membre de son Bureau politique, appelle le parti à tenir un congrès qui devra se prononcer sur son sort, conformément à ses textes. «Je m’inclinerai devant la décision du congrès que le président du Pdci-Rda voudra bien convoquer dans les meilleurs délais», lit-on dans le document. «Allons au congrès pour donner une chance à la démocratie interne», appelle le conseiller spécial du Président Laurent Gbagbo, chargé de la diplomatie. Du reste, il invite les militants du parti «qui ont encore des doutes», à comprendre «à quel point l’actuelle direction du Pdci-Rda a montré son incapacité à répondre aux exigences des temps nouveaux et surtout la justesse de mon combat en faveur d’une nouvelle équipe mieux au fait des réalités du monde actuel». Dans sa déclaration, Gnamien Yao lance un appel à «tous nos militants et à toutes nos militantes épris d’équité et de justice, afin que nous arrachions le congrès au président du Pdci-Rda dans l’espoir de le débarrasser de tous ces roitelets». Pour lui, «Le moment est venu de dire à l’actuelle direction de notre parti que les temps ont changé et que tout doit changer».
Pascal Soro
