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Politique Publié le lundi 30 mars 2009 | Le Patriote

Police nationale - Qui va sauver la Police criminelle ?

Le poste de directeur de la Police criminelle est de nouveau vacant. La mort inattendue (bien qu’il ait été longtemps malade) du Commissaire divisionnaire Oula Binké Joseph, a remis en jeu le fauteuil de Directeur de la police criminelle. Commissaire divisionnaire Oula Binké Joseph, anciennement Préfet de Police de Yamoussoukro, a appelé à cette nouvelle fonction après la prise de service n’a jamais pu exercer. Au contraire, son état s’est vite dégradé puis est survenu le pire. Aujourd’hui, les agents sont désemparés, le moral fortement écorché, cet état d’esprit donne les allures de deuil à la DPC (Direction de la Police Criminelle).
Qui succédera enfin au Commissaire principal, Négblé César, promu à la tête de la stratégique Direction de la surveillance du territoire (DST) ? C’est la question qui revient sur toutes les lèvres. Au starting-block, quatre candidats. Analyse.

Commissaire Niane Honoré,
l’éternel intérimaire
Cet homme la cinquantaine révolue, de teint clair, d’un calme dérangeant et au corps frêle, occupe le poste de sous directeur chargée des enquêtes criminelles. On le présente dans le milieu comme un homme sans histoires mais très craint de la pègre. Depuis 20 et même plus, il a déposé ses valises à la Direction de la Police Judiciaire devenue DPC. D’officier, il a gravi les échelons pour intégrer le corps des Commissaires. C’est une mémoire des dossiers de la pègre adulé et craint à la fois par les agents. On dit de lui un chef méthodique et très organisé. Il a évolué dans le giron du très respecté défunt directeur de la PJ, Commissaire divisionnaire Kouadio Kouassi. Par deux fois, il a déjà assuré l’intérim de Directeur. En partant, l’actuel patron de la DST avait fait de lui son candidat à sa succession.
Mais, selon une source, il souffre deux handicaps, son grade de Commandant (Commissaire principal) et en plus, il n’est pas être un homme du réseau du ministre Désiré Tagro. Aujourd’hui comme hier, il est le candidat de la troupe.

Commissaire Sokohi Richard, l’homme du réseau mais ...
C’est une star dans le milieu du zouglou. Son nom est repris dans les chansons. Toujours élégamment habillé, certains l’appellent « Monsieur propre ». Il est de la tribu du ministre du ministre Désiré Tagro. Au sein des caciques du pouvoir, ses soutiens ne manqueraient pas.
A la veillée funèbre de sa mère à Yopougon le vendredi dernier, des personnalités du parti au pouvoir, le FPI et non des moindres ont fait le déplacement. Mais dans la hiérarchie policière, il est l’homme qu’il ne faut pas surtout recommandé.
« Ce jeune n’est pas un bosseur. Il a du mal à donner un visage à la sous direction chargée de la lutte contre la délinquance juvénile, le trafic des enfants », apprécie un haut cadre. Au sein de la DPC, il ne ferait pas également l’unanimité.

Commissaire Yoro Claude (DIU), la surprise ?
Dans cette course, il pourrait la surprise. Actuel, Directeur des unités d’intervention, à la suite de la promotion du Contrôleur général Brédou M’bia au poste de Directeur de la Police nationale. C’est un homme certes travailleur mais nerveux et aux réactions imprévisibles. Il est un produit des unités d’interventions et singulièrement du maintien d’ordre. Il a suivi les mêmes stages à des exceptions prêts du Contrôleur général Brédou M’bia. En sa qualité de Directeur des unités d’intervention, le Commissaire divisionnaire Yoro Claude coiffe les Compagnies Républicaines de Sécurité(CRS), la Brigade Spéciale de Protection (BSP), la Brigade anti-émeute (BAE),la Brigade Anti-Terroriste (BAT) et l’Unité d’intervention et de Recherche( UIR). C’est un favori de la course. Il pourrait donc crier la surprise.

Commissaire Gnango Loba Patrice, le favori
Il est le nouveau commandant de la Brigade anti-émeutes (BAE). C’est un homme robuste, solide gaillard et très discret. De la même promotion (93-95) que le Directeur des unités d’intervention, le Commissaire divisionnaire, Gnango Loba Patrice, est présenté, selon nos sources celui qui a le meilleur profil hormis les missionnaires de l’Onu. C’est à la Brigade anti-criminalité (BAC) qu’il s’est fait un nom. On le présente comme quelqu’un qui ne recule devant rien. Cela lui a valu d’être coopté au sein du Groupement de sécurité présidentiel (GSPR). Le ministre de l’intérieur et de la sécurité Boga Doudou (tué aux premières heures de l’insurrection du 19 septembre 2002) avait fait de lui une des pièces maitresses de son système. Ce jeune avait bénéficié de nombreux stages dont ceux ayant trait à la lutte anti-terroriste. Sorti du GSPR dans l’optique de créer un véritable département anti-terroriste, la mort de son « parrain » lui aura été fatale. Rangé dans les oubliettes, il a fallu que le Contrôleur général Brédou M’bia soit nommé commandant en second du Centre du commandement des opérations de sécurité (CECOS) pour voir resurgir ce jeune aux dents longues. Au côté du général Guai Bi Poin Georges, il dirige le département police judiciaire(Pj).Quant il s’est agi de donner du sang neuf à la BAE, les regards se sont tournés vers lui. Il bénéfice de l’estime du DG de la Police et du ministre Désiré Tagro. Dans le cercle du Président de la République, il a de solides soutiens.
Pour ses détracteurs, il reviendra dans un univers qui a beaucoup évolué, les méthodes aussi et surtout les animateurs.
Coulibaly Brahima
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