Football : Côte d`Ivoire- Malawi - Le drame

La belle victoire des Eléphants a été assombrie par le drame, qui s'est produit hier après-midi au stade Félix Houphouët Boigny.19 morts et 132 blessés. Ce sont les chiffres officiels. « C'est un drame qui s'est produit avant le début du match. Les gens se sont bousculés à l'entrée du stade, ils se sont piétinés et cela a donné ce que vous connaissez : 19 morts, 132 blessés. Je voudrais exprimer toutes nos condoléances aux familles des victimes et dire que nous sommes en train de voir quels sont les mesures à prendre au niveau de l'identification des victimes pour ce drame qui a eu lieu avant le match, et faire le point pour les mesures à prendre », a déclaré le ministre des Sports, Dagobert Banzio, sur les antennes de la télévision ivoirienne. Lui, qui a quitté précipitamment le stade Félix Houphouët Boigny dans la nuit noire pour rejoindre la maison de la télévision à Cocody. C'était au terme d'une réunion de crise, au stade Félix Houphouët Boigny, avec le président de la Fédération ivoirienne de football et ses plus proches collaborateurs. « J'avais déclaré sur les antennes de la télévision, que ceux qui n'avaient pas de billets se gardent de venir au stade. Car tous les billets étaient vendus.C'était pour éviter les attroupements autour du stade. Il y avait des check-points autour du stade. Afin que seuls les porteurs de billet aient accès à ces check-points. Nous avons eu ici Côte d'ivoire-Cameroun (4 septembre 2005), qui était plus important, mais il n'y a pas eu de problème. Cela a été géré sans aucun problème. L'incident d'aujourd'hui (hier), on ne sait pas d'où il vient », a déclaré Idriss Diallo, le vice-président de la Fédération. Ce qui est sûr, hier après-midi, un portail s'est écroulé sur des supporters. Ils avaient tenté de le forcer. Et il y a eu morts d'hommes. C'était côté Assemblée nationale. Et côté monument aux morts, des gendarmes auraient lancé des gaz lacrymogènes, afin de repousser des supporters, qui souhaitaient avoir accès à l'enceinte du stade. Et dans la bousculade, certains, asphyxiés, se sont retrouvés au sol. Ils ont été piétinés. Il y a encore eu morts d'hommes. Sans oublier de nombreux blessés. En tout cas, c'est pour la première fois, que ce stade vît un tel drame. Et vivement qu'on situe les responsabilités.

Choilio Diomandé