Le lycée moderne d’Aboisso a été le théâtre d’affrontement « à la machette » entre militants de deux structures syndicales rivales. Il s’agit de l’Union Nationale Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Unesci) et de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Ces affrontements qui ont débuté le jeudi dernier, se sont poursuivis le samedi 26 mars 2009. Bilan des heurts entre factions syndicales rivales : une dizaine de blessés.
La violence a repris de plus belle dans les écoles du secondaire public. Après les récents affrontements survenus au lycée moderne d’Abobo entre des éléments de la Fesci et du Syeeci, le front de la violence à l’école s’est ouvert à Aboisso. Les militants de la Fesci et de l’Unesci de cette école se sont affrontés à l’arme blanche notamment la machette, les couteaux et barres de fer, depuis le jeudi dernier. Motif de ces affrontements qui se sont poursuivis et intensifiés le samedi dernier et qui ont viré à la chasse à l’homme : le conflit de leadership. Selon Stéphane Kouaho Kadio, Coordonnateur de l’Unesci que nous avons joint au téléphone, tout serait parti de l’opposition de la Fesci locale à toute activité de l’Unesci. Sa structure n’aurait fait que réagir à un diktat, « à une violation de la liberté syndicale » qui n’a que trop duré. « La Fesci nous empêche d’exercer nos activités alors que nous sommes régulièrement reconnus par l’administration. Pour nous, ce totalitarisme ne devrait pas continuer. Après plusieurs interpellations, nous avons décidé de prendre nos responsabilités en répondant à la violence dont nous sommes la cible », a-t-il expliqué. Dans le camp adverse, au nom du leader local de la Fesci, Koné Ibrahim (IB), le responsable de la communication qui a requis l’anonymat, note que ce sont plutôt ses camarades qui ont été attaqués et ceux-ci n’ont fait qu’apporter la réplique. « Nous n’accepterons pas qu’un syndicat fantoche qui ne pèse rien sur le terrain vienne s’imposer à nous. Nous ne l’accepterons jamais », a-t-il lancé. Des propos qui indiquent clairement que le conflit de leadership divise les deux structures. Ce qui intrigue dans cette affaire, c’est que le leader national de la Fesci, Mian Augustin, à la faveur d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Unesci, suite à la bastonnade des militants de cette structure de Divo, Agboville, Daloa et Dimbokro, avait promis de rappeler ses éléments à l’ordre. « Nous prenons acte de la bonne foi de Mian Augustin », s’était réjoui Anganaman Olivier. Contre toute attente, moins d’un mois, la violence a repris. Et l’on note à ce jour à Aboisso, sur la dizaine de blessés, 5 cas graves dans le rang de la Fesci et 4 parmi les éléments de l’Unesci. Tous nos efforts pour amener Mian Augustin à se prononcer sur cete autre bagarre ont été vains.
MTT
La violence a repris de plus belle dans les écoles du secondaire public. Après les récents affrontements survenus au lycée moderne d’Abobo entre des éléments de la Fesci et du Syeeci, le front de la violence à l’école s’est ouvert à Aboisso. Les militants de la Fesci et de l’Unesci de cette école se sont affrontés à l’arme blanche notamment la machette, les couteaux et barres de fer, depuis le jeudi dernier. Motif de ces affrontements qui se sont poursuivis et intensifiés le samedi dernier et qui ont viré à la chasse à l’homme : le conflit de leadership. Selon Stéphane Kouaho Kadio, Coordonnateur de l’Unesci que nous avons joint au téléphone, tout serait parti de l’opposition de la Fesci locale à toute activité de l’Unesci. Sa structure n’aurait fait que réagir à un diktat, « à une violation de la liberté syndicale » qui n’a que trop duré. « La Fesci nous empêche d’exercer nos activités alors que nous sommes régulièrement reconnus par l’administration. Pour nous, ce totalitarisme ne devrait pas continuer. Après plusieurs interpellations, nous avons décidé de prendre nos responsabilités en répondant à la violence dont nous sommes la cible », a-t-il expliqué. Dans le camp adverse, au nom du leader local de la Fesci, Koné Ibrahim (IB), le responsable de la communication qui a requis l’anonymat, note que ce sont plutôt ses camarades qui ont été attaqués et ceux-ci n’ont fait qu’apporter la réplique. « Nous n’accepterons pas qu’un syndicat fantoche qui ne pèse rien sur le terrain vienne s’imposer à nous. Nous ne l’accepterons jamais », a-t-il lancé. Des propos qui indiquent clairement que le conflit de leadership divise les deux structures. Ce qui intrigue dans cette affaire, c’est que le leader national de la Fesci, Mian Augustin, à la faveur d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Unesci, suite à la bastonnade des militants de cette structure de Divo, Agboville, Daloa et Dimbokro, avait promis de rappeler ses éléments à l’ordre. « Nous prenons acte de la bonne foi de Mian Augustin », s’était réjoui Anganaman Olivier. Contre toute attente, moins d’un mois, la violence a repris. Et l’on note à ce jour à Aboisso, sur la dizaine de blessés, 5 cas graves dans le rang de la Fesci et 4 parmi les éléments de l’Unesci. Tous nos efforts pour amener Mian Augustin à se prononcer sur cete autre bagarre ont été vains.
MTT