Les 19 personnes qui ont péri dimanche, dans une bousculade au stade Félix Houphouët-Boigny, ont été identifiées, hier à Ivosep de Treichville entre pleurs et douleurs de leurs parents.
Pleurs, gémissements, sanglots, tristesse… étaient au rendez-vous hier matin, à l'Ivoirienne de Sépulture (Ivosep) de Treichville. Où étaient déposés les 19 corps inertes des victimes des évènements dramatiques qui se sont déroulés le dimanche 29 mars, au stade Houphouët-Boigny, à quelques minutes de l'ouverture du match Côte d'Ivoire-Malawi, comptant pour les phases éliminatoires Can et coupe du monde 2010. Assis à même le sol, M. Kanaté Mamadou, pleure son jeune frère Kanaté Yacouba, né en 1987. Il s'interroge sur les circonstances de ce drame. Sous le préau, l'atmosphère est très lourde. Les parents des victimes venus en grand nombre, scrutent l'horizon. Ils n'ont pas dormi depuis l'annonce de cette catastrophe sur les antennes de la télévision nationale. Ils sont accueillis par des éléments de la brigade de recherche pour prendre les pièces des victimes et suivre les instructions des responsables de l'Ivosep, avant d'aller voir le corps de leurs parents placés dans des casiers d'une des chambres froides. Soudain, une dame, la trentaine, éclate en sanglots. " Pourquoi, c'est toi ? Pourquoi”? S'interroge-t-elle à la vue de son homme couché dans son casier. Autour d'elle, ses parents ne se retiennent plus. Des pleurs proviennent de partout. La situation est intenable. La scène est insoutenable. Un autre parent d'une victime, la quarantaine passée, assis sous le préau, a les yeux rougis par la peine. Il pleure silencieusement son fils, mort dans ce tragique évènement. " Mon fils, c'est dur. C'est insupportable ", raconte-t-il. Avant de voir couler sur ses deux joues, de grosses larmes. Il ne réalise pratiquement pas ce qui est arrivé à son fils. A l'entrée principale de Ivosep, une autre dame est presque nue. Elle pleure et s'arrache les cheveux. Son fils âgé de douze ans a péri dans ce drame qui a endeuillé toute la Nation ivoirienne. En attendant de situer les causes exactes de ce tragique évènement, les parents continuent de pleurer.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Pleurs, gémissements, sanglots, tristesse… étaient au rendez-vous hier matin, à l'Ivoirienne de Sépulture (Ivosep) de Treichville. Où étaient déposés les 19 corps inertes des victimes des évènements dramatiques qui se sont déroulés le dimanche 29 mars, au stade Houphouët-Boigny, à quelques minutes de l'ouverture du match Côte d'Ivoire-Malawi, comptant pour les phases éliminatoires Can et coupe du monde 2010. Assis à même le sol, M. Kanaté Mamadou, pleure son jeune frère Kanaté Yacouba, né en 1987. Il s'interroge sur les circonstances de ce drame. Sous le préau, l'atmosphère est très lourde. Les parents des victimes venus en grand nombre, scrutent l'horizon. Ils n'ont pas dormi depuis l'annonce de cette catastrophe sur les antennes de la télévision nationale. Ils sont accueillis par des éléments de la brigade de recherche pour prendre les pièces des victimes et suivre les instructions des responsables de l'Ivosep, avant d'aller voir le corps de leurs parents placés dans des casiers d'une des chambres froides. Soudain, une dame, la trentaine, éclate en sanglots. " Pourquoi, c'est toi ? Pourquoi”? S'interroge-t-elle à la vue de son homme couché dans son casier. Autour d'elle, ses parents ne se retiennent plus. Des pleurs proviennent de partout. La situation est intenable. La scène est insoutenable. Un autre parent d'une victime, la quarantaine passée, assis sous le préau, a les yeux rougis par la peine. Il pleure silencieusement son fils, mort dans ce tragique évènement. " Mon fils, c'est dur. C'est insupportable ", raconte-t-il. Avant de voir couler sur ses deux joues, de grosses larmes. Il ne réalise pratiquement pas ce qui est arrivé à son fils. A l'entrée principale de Ivosep, une autre dame est presque nue. Elle pleure et s'arrache les cheveux. Son fils âgé de douze ans a péri dans ce drame qui a endeuillé toute la Nation ivoirienne. En attendant de situer les causes exactes de ce tragique évènement, les parents continuent de pleurer.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr