Le journal de 20h de la première chaîne a été possible grâce à un détachement de la Gendarmerie nationale. C'était chaud hier, dans la cour de la Rti.
Parce qu'à 19h déjà, les mécontents amassés au pied de l'antenne dans l'enceinte de la maison bleue, ont été encerclés par les gendarmes. Alors qu'ils projetaient de bloquer le "20h" en prenant position devant le studio B où le journal devait être présenté. Mais ces manifestants qui voulaient prolonger leur action à travers un sit-in jusqu'à ce matin, ont été expulsés hors de la cour de la télévision, de force par les Gendarmes. Qui avaient auparavant filtré toutes les entrées (portails et portes de studio), pour ne laisser passer que ceux qui y avaient droit. C'est sous haute surveillance donc que le journal a été présenté. Dans la matinée, c'est le "13" de 20 h de la Première a été bruyamment perturbé hier, par plusieurs dizaines de travailleurs qu'on veut mettre insidieusement à la porte. "Jo, c'est ce que tu vois hein. Les gens m'ont bloqué. Ils ne veulent pas que j'aille présenter le journal". Lâche quasiment étonné, le confrère David Modio. A 13 h moins, il partait préparer le journal de 13h. Mais manque de pot pour lui, il a été bloqué à la porte du studio, les documents et le conducteur du journal en main. "Il n'y aura pas de journal aujourd'hui. Comme ça, on saura ce qui se passe à la Rti". Lâche trivialement, l'un des manifestants. David Mobio, sanglé dans un costume bleu, attend que la situation se décante, parce que 13 h approche. Mais qui va intervenir ? La tension monte. Et la foule enfle de plus en plus, sous la houlette de leur chef de file, Tapé Alex. A 12h 45, Issa Sangaré Yeresso arrive promptement. "David, viens". Lâche-t-il sèchement. D'un ton sec, il arrive à dissuader les manifestants pour laisser David présenter le journal. La foule s'exécute. David rentre alors au studio. "Je l'ai fait en tant qu'inspecteur général. On ne pouvait pas ne pas faire le journal. Il y a des règles. Ils n'ont qu'à s'en prendre à l'administration", explique Issa Sangaré. Le journal commence certes avec un retard de 5 mn. Mais c'est quand même bon à prendre.
Parce qu'à 19h déjà, les mécontents amassés au pied de l'antenne dans l'enceinte de la maison bleue, ont été encerclés par les gendarmes. Alors qu'ils projetaient de bloquer le "20h" en prenant position devant le studio B où le journal devait être présenté. Mais ces manifestants qui voulaient prolonger leur action à travers un sit-in jusqu'à ce matin, ont été expulsés hors de la cour de la télévision, de force par les Gendarmes. Qui avaient auparavant filtré toutes les entrées (portails et portes de studio), pour ne laisser passer que ceux qui y avaient droit. C'est sous haute surveillance donc que le journal a été présenté. Dans la matinée, c'est le "13" de 20 h de la Première a été bruyamment perturbé hier, par plusieurs dizaines de travailleurs qu'on veut mettre insidieusement à la porte. "Jo, c'est ce que tu vois hein. Les gens m'ont bloqué. Ils ne veulent pas que j'aille présenter le journal". Lâche quasiment étonné, le confrère David Modio. A 13 h moins, il partait préparer le journal de 13h. Mais manque de pot pour lui, il a été bloqué à la porte du studio, les documents et le conducteur du journal en main. "Il n'y aura pas de journal aujourd'hui. Comme ça, on saura ce qui se passe à la Rti". Lâche trivialement, l'un des manifestants. David Mobio, sanglé dans un costume bleu, attend que la situation se décante, parce que 13 h approche. Mais qui va intervenir ? La tension monte. Et la foule enfle de plus en plus, sous la houlette de leur chef de file, Tapé Alex. A 12h 45, Issa Sangaré Yeresso arrive promptement. "David, viens". Lâche-t-il sèchement. D'un ton sec, il arrive à dissuader les manifestants pour laisser David présenter le journal. La foule s'exécute. David rentre alors au studio. "Je l'ai fait en tant qu'inspecteur général. On ne pouvait pas ne pas faire le journal. Il y a des règles. Ils n'ont qu'à s'en prendre à l'administration", explique Issa Sangaré. Le journal commence certes avec un retard de 5 mn. Mais c'est quand même bon à prendre.