Le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro a, le lundi 30 mars 2009, initié une rencontre avec la communauté musulmane de Côte d’Ivoire à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’hôtel du District d’Abidjan avant d’aller voir le président de la République.
En vue de tirer le bilan du Hadj 2008 et préparer la rencontre avec le chef de l’Etat pour savoir si la communauté musulmane de Côte d’Ivoire est à même d’organiser toute seule les prochains pèlerinages, la rencontre entre le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro et les associations musulmanes a pris l’allure d’un dialogue de sourds. C’est le ministre qui a été le premier à prendre la parole pour expliquer à son auditoire les raisons de cette rencontre. D’entrée, il a précisé aux musulmans qu’ils lui ont demandé qu’ils souhaitent rencontrer le président. Mais, quand il lui a transmis cela, le Chef de l’Etat lui a rétorqué de demander aux musulmans deux choses : ‘’peuvent-ils désormais organiser le Hadj ?’’ et ‘’ Qu’est-ce qui s’est passé au Hadj 2008 ?’’. Aussi a-t-il déclaré que le Chef de l’Etat lui a demandé de faire le point du Hadj 2008 avec la communauté musulmane avant qu’elle la rencontre, bien que l’Etat reste laïc et ne doit pas s’impliquer dans quelque organisation de pèlerinage que ce soit. En 2005 et 2006, le pèlerinage a été catastrophique et l’Etat s’est vu obligé d’intervenir pour mettre de l’ordre en payant pour 2133 personnes qui n’avaient pas pu effectuer le voyage en terre sainte, a-t-il souligné. C’est pourquoi, a-t-il martelé, l’Etat s’est investi dans l’organisation de 2007 malgré le caractère laïc de la Côte d’Ivoire. Et ce, pour éviter des troubles dans les relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire, a-t-il précisé. L’Etat n’entend pas s’installer définitivement dans l’organisation du Hadj, a-t-il lancé. « Avant que nous n’allions voir le chef de l’Etat, a dit le ministre, il faut déterminer ce qui s’est réellement passé pour que le Hadj 2008 connaisse des problèmes ». Dix-huit (18) associations et organisations musulmanes présentes à cette rencontre ont chacune pris la parole pour s’accuser mutuellement sans répondre aux préoccupations du ministre. Surpris par la tournure prise par l’entretien, Désiré Tagro a décidé de se retirer en donnant un nouveau rendez-vous à ses interlocuteurs pour le lundi 06 avril 2009. C’est le directeur général des cultes Yao Noël et certains collaborateurs du ministre qui ont continué les débats de sourds en vue de préparer la rencontre du lundi. Le COSIM, le CNI étaient présents.
M.O
En vue de tirer le bilan du Hadj 2008 et préparer la rencontre avec le chef de l’Etat pour savoir si la communauté musulmane de Côte d’Ivoire est à même d’organiser toute seule les prochains pèlerinages, la rencontre entre le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro et les associations musulmanes a pris l’allure d’un dialogue de sourds. C’est le ministre qui a été le premier à prendre la parole pour expliquer à son auditoire les raisons de cette rencontre. D’entrée, il a précisé aux musulmans qu’ils lui ont demandé qu’ils souhaitent rencontrer le président. Mais, quand il lui a transmis cela, le Chef de l’Etat lui a rétorqué de demander aux musulmans deux choses : ‘’peuvent-ils désormais organiser le Hadj ?’’ et ‘’ Qu’est-ce qui s’est passé au Hadj 2008 ?’’. Aussi a-t-il déclaré que le Chef de l’Etat lui a demandé de faire le point du Hadj 2008 avec la communauté musulmane avant qu’elle la rencontre, bien que l’Etat reste laïc et ne doit pas s’impliquer dans quelque organisation de pèlerinage que ce soit. En 2005 et 2006, le pèlerinage a été catastrophique et l’Etat s’est vu obligé d’intervenir pour mettre de l’ordre en payant pour 2133 personnes qui n’avaient pas pu effectuer le voyage en terre sainte, a-t-il souligné. C’est pourquoi, a-t-il martelé, l’Etat s’est investi dans l’organisation de 2007 malgré le caractère laïc de la Côte d’Ivoire. Et ce, pour éviter des troubles dans les relations diplomatiques entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire, a-t-il précisé. L’Etat n’entend pas s’installer définitivement dans l’organisation du Hadj, a-t-il lancé. « Avant que nous n’allions voir le chef de l’Etat, a dit le ministre, il faut déterminer ce qui s’est réellement passé pour que le Hadj 2008 connaisse des problèmes ». Dix-huit (18) associations et organisations musulmanes présentes à cette rencontre ont chacune pris la parole pour s’accuser mutuellement sans répondre aux préoccupations du ministre. Surpris par la tournure prise par l’entretien, Désiré Tagro a décidé de se retirer en donnant un nouveau rendez-vous à ses interlocuteurs pour le lundi 06 avril 2009. C’est le directeur général des cultes Yao Noël et certains collaborateurs du ministre qui ont continué les débats de sourds en vue de préparer la rencontre du lundi. Le COSIM, le CNI étaient présents.
M.O
