Le « Collectif des travailleurs sans salaire de la Rti », a demandé hier aux stagiaires de la maison bleue d’arrêter de travailler, jusqu’à ce que leur situation sociale soit régularisée.
Chaude journée hier dans la cour de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) à Cocody. Des stagiaires se réclamant du «Collectif des travailleurs sans salaire de la Rti», non contents de leur condition sociale dans la maison bleue, ont fortement perturbé, le déroulement du Journal télévisé de 13h. Voulant coûte que coûte se faire entendre par la Direction générale de la Rti, ces agents ont bloqué l’entrée du studio à David Gouedan Mobio pour la présentation du journal de la mi-journée. «Nous ne voulons pas que le journal télévisé de 13h ait lieu tant que nous n’aurons pas une oreille attentive de notre Direction générale à nos revendications», lance un stagiaire furieux. Et un autre de menacer : «Ne laissez personne rentrer au studio. Nous n’avons rien contre David Mobio. Mais, nous voulons tout simplement que nous soyons ramenés à la table de négociation par la direction.» Dans cet imbroglio le journaliste Hermane Aboa, fraichement embauché, a tenté de dégager un chemin pour le présentateur du journal télévisé. Cela a provoqué le courroux des manifestants. Le «justicier » est bousculé et sommé de quitter les lieux. En ce moment-là l’inspecteur général, Issa Sangaré Yeresso, entre en jeu. Il essaie de calmer les mécontents: «Nous ne pouvons pas accepter que le journal ne se déroule pas. Nous ne voulons pas non plus que les forces de l’ordre entrent en jeu. Mais en même en temps vous n’avez pas le droit d’empêcher la tenue du journal télévisé». Les stagiaires n’entendent pas les choses de cette oreille et menacent l’ex-Dga. Les esprits s’échauffent à telle enseigne que les grévistes refusent l’accès sur le plateau du journal au ministre des Sports, Dagobert Banzio et au président de la Fif, Jacques Anouma. Il a fallu les interventions du directeur de Rti-music et Rti-sports, François Kouakou, des forces de l’ordre pour calmer les esprits. Après quoi le Directeur général de la Rti, Brou Amessan a promis de recevoir les responsables du collectif l’après-midi. Mais avant, le porte-parole du collectif, Ibo Tapé Alex a animé une conférence de presse à la place Rfk de la télévision. Au cours de cette rencontre, le conférencier a déploré que la Direction générale ait pris la décision de les soumettre à un test de recrutement après deux ans de stage pour certains et un an et demi pour d’autres. En conséquence, il a demandé qu’ils soient tous intégrés au nombre de 303 avec des Contrats à durée indéterminée (Cdi) comme c’est le cas pour les agents soumis au Contrat de prestation temporaire de service extérieur (Cptse), ayant fait plus de deux ans à la Rti. Pour marquer leur protestation, ils ont décidé un arrêt de travail à compter d’hier. «C’est nous qui faisons tout le travail à la Rti. De 18h à 20h, c’est 75% de stagiaires qui travaillent. Et de 20h à 4h du matin c’est 95%. C’est vous dire combien de fois, nous tenons cette maison. Nous ne pouvons donc pas accepter qu’on nous remercie comme des malpropres», a martelé M. Tapé.
Issa T.Yéo
Chaude journée hier dans la cour de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) à Cocody. Des stagiaires se réclamant du «Collectif des travailleurs sans salaire de la Rti», non contents de leur condition sociale dans la maison bleue, ont fortement perturbé, le déroulement du Journal télévisé de 13h. Voulant coûte que coûte se faire entendre par la Direction générale de la Rti, ces agents ont bloqué l’entrée du studio à David Gouedan Mobio pour la présentation du journal de la mi-journée. «Nous ne voulons pas que le journal télévisé de 13h ait lieu tant que nous n’aurons pas une oreille attentive de notre Direction générale à nos revendications», lance un stagiaire furieux. Et un autre de menacer : «Ne laissez personne rentrer au studio. Nous n’avons rien contre David Mobio. Mais, nous voulons tout simplement que nous soyons ramenés à la table de négociation par la direction.» Dans cet imbroglio le journaliste Hermane Aboa, fraichement embauché, a tenté de dégager un chemin pour le présentateur du journal télévisé. Cela a provoqué le courroux des manifestants. Le «justicier » est bousculé et sommé de quitter les lieux. En ce moment-là l’inspecteur général, Issa Sangaré Yeresso, entre en jeu. Il essaie de calmer les mécontents: «Nous ne pouvons pas accepter que le journal ne se déroule pas. Nous ne voulons pas non plus que les forces de l’ordre entrent en jeu. Mais en même en temps vous n’avez pas le droit d’empêcher la tenue du journal télévisé». Les stagiaires n’entendent pas les choses de cette oreille et menacent l’ex-Dga. Les esprits s’échauffent à telle enseigne que les grévistes refusent l’accès sur le plateau du journal au ministre des Sports, Dagobert Banzio et au président de la Fif, Jacques Anouma. Il a fallu les interventions du directeur de Rti-music et Rti-sports, François Kouakou, des forces de l’ordre pour calmer les esprits. Après quoi le Directeur général de la Rti, Brou Amessan a promis de recevoir les responsables du collectif l’après-midi. Mais avant, le porte-parole du collectif, Ibo Tapé Alex a animé une conférence de presse à la place Rfk de la télévision. Au cours de cette rencontre, le conférencier a déploré que la Direction générale ait pris la décision de les soumettre à un test de recrutement après deux ans de stage pour certains et un an et demi pour d’autres. En conséquence, il a demandé qu’ils soient tous intégrés au nombre de 303 avec des Contrats à durée indéterminée (Cdi) comme c’est le cas pour les agents soumis au Contrat de prestation temporaire de service extérieur (Cptse), ayant fait plus de deux ans à la Rti. Pour marquer leur protestation, ils ont décidé un arrêt de travail à compter d’hier. «C’est nous qui faisons tout le travail à la Rti. De 18h à 20h, c’est 75% de stagiaires qui travaillent. Et de 20h à 4h du matin c’est 95%. C’est vous dire combien de fois, nous tenons cette maison. Nous ne pouvons donc pas accepter qu’on nous remercie comme des malpropres», a martelé M. Tapé.
Issa T.Yéo