Dimanche noir à Abidjan. 19 personnes sont mortes au stade Félix Houphouët Boigny, avant la rencontre Côte d'Ivoire-Malawi. Comment la bêtise humaine a endeuillé tout un peuple.
Le football ivoirien a été frappé par un drame dimanche au stade Félix Houphouët Boigny, avant le coup d'envoi du match Côte d'Ivoire-Malawi (5-0), comptant pour la 1ere journée du dernier tour éliminatoire du Mondial et de la Can 2010. Des supporters sont morts des suites d'une bousculade et de l'écroulement d'un portail. Officiellement, les autorités annoncent 19 morts et 132 blessés. Mais, le bilan serait plus lourd, selon une source médicale, présente au stade Félix Houphouët Boigny. Ce qui s'est passé dimanche, est vraiment grave. De nombreux spectateurs, qui avaient des tickets d'entrée, n'ont pu avoir accès au stade, car il n'y avait plus de place. Et c'est à l'occasion d'une rencontre, qui s'est déroulée à guichets fermés, a-t-on annoncé. Si le stade est plein et que des spectateurs, qui avaient des tickets, n'ont pu avoir l'accès et ont tenté de forcer l'entrée, c'est qu'il y avait problème. Premièrement, on ne peut pas nous convaincre que ceux qui étaient déjà dans le stade, sont entrés sans tickets. Deuxièmement, pourquoi ceux qui avaient les tickets sont-ils restés dehors ?
une mafia qui a endeuillé
la Côte d’IVOIRE
Troisièmement, ne nous cachons pas derrière les mots, le comité d'organisation de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a sans doute émis plus de billets que de places. Comment expliquer qu'il y ait eu autant de monde dehors que dans l'enceinte du stade ? Et tous ceux de l’extérieur étaient en possession de tickets. Et selon certaines indiscrétions, le comité d'organisation de la Fif serait coutumier de ce fait. Même lors du fameux Côte d'Ivoire-Cameroun, du 4 septembre 2005, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, nombreux furent les spectateurs, qui avaient des tickets, qui sont retournés chez eux. Mais dimanche, on a entendu des spectateurs se plaindre et lancer des quolibets à l'endroit de la Fif. «Trop, c'est trop. Aujourd'hui, on va tous rentrer. A chaque grand match, ce sont les mêmes choses de la Mafia dela Fif ». Les jours de grande affiche au Félicia, sont les jours de « marché » de certains membres du comité d'organisation de la Fif. A ce sujet, il serait plus intéressant d'interroger l'imprimeur, qui travaille avec la Fif, si c'est effectivement 31.616 billets, qui ont été émis à l'occasion de cette rencontre ? Si tel était le cas, c'est qu'il y a eu un surplus de billets. L'imprimeur et le président du comité d'organisation de la Fif doivent s'expliquer.
Sécurisation
Tout le monde le sait, ce Côte d'Ivoire-Malawi a été organisé par la Fédération ivoirienne de football. Et c'est elle qui gère la sécurité autour des matches, à travers sa commission de sécurité. Laquelle travaille avec des éléments des forces de l'ordre. Lesquelles fonctionnent sur les instructions des responsables de la sécurité de la Fif. Et il n'y a pas de doute le système de sécurité a été défaillant avant cette rencontre. Les check-points installés n'ont pas fonctionné. Il est vrai que certains éléments des forces de l'ordre se sont mal illustrés des dimanche après-midi. On se souvient que Walter Gagg, officier chargé de la sécurité des stades de la Fifa, s'est souvent plaint du dispositif de sécurité au stade Félix Houphouët Boigny, à chaque fois, qu'il est venu à Abidjan. Certains confrères avaient même déclaré, qu'il était contre la Côte d'Ivoire. En tout cas, ce qui s'est passé dimanche est inaceptable. La cupidité de certaines personnes a provoqué une tragédie nationale à l'occasion d'un match de football. La légèreté de certains agents des forces de l'ordre a entraîné morts d'hommes dans la cuvette du temple du football ivoirien. Le président de la Fédération ivoirienne de football doit avoir le courage de reconnaître que le système de fonctionnement de son comité d'organisation a été défaillant. Si nous avons reconnu, qu'ils avaient bien organisé le dernier Championnat d'Afrique des nations, il faut qu'ils acceptent de reconnaître, qu'ils ont échoué dans l'organisation de ce Côte d'Ivoire-Malawi. Ils doivent en tirer les conséquences.
Choilio Diomandé
Le football ivoirien a été frappé par un drame dimanche au stade Félix Houphouët Boigny, avant le coup d'envoi du match Côte d'Ivoire-Malawi (5-0), comptant pour la 1ere journée du dernier tour éliminatoire du Mondial et de la Can 2010. Des supporters sont morts des suites d'une bousculade et de l'écroulement d'un portail. Officiellement, les autorités annoncent 19 morts et 132 blessés. Mais, le bilan serait plus lourd, selon une source médicale, présente au stade Félix Houphouët Boigny. Ce qui s'est passé dimanche, est vraiment grave. De nombreux spectateurs, qui avaient des tickets d'entrée, n'ont pu avoir accès au stade, car il n'y avait plus de place. Et c'est à l'occasion d'une rencontre, qui s'est déroulée à guichets fermés, a-t-on annoncé. Si le stade est plein et que des spectateurs, qui avaient des tickets, n'ont pu avoir l'accès et ont tenté de forcer l'entrée, c'est qu'il y avait problème. Premièrement, on ne peut pas nous convaincre que ceux qui étaient déjà dans le stade, sont entrés sans tickets. Deuxièmement, pourquoi ceux qui avaient les tickets sont-ils restés dehors ?
une mafia qui a endeuillé
la Côte d’IVOIRE
Troisièmement, ne nous cachons pas derrière les mots, le comité d'organisation de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a sans doute émis plus de billets que de places. Comment expliquer qu'il y ait eu autant de monde dehors que dans l'enceinte du stade ? Et tous ceux de l’extérieur étaient en possession de tickets. Et selon certaines indiscrétions, le comité d'organisation de la Fif serait coutumier de ce fait. Même lors du fameux Côte d'Ivoire-Cameroun, du 4 septembre 2005, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, nombreux furent les spectateurs, qui avaient des tickets, qui sont retournés chez eux. Mais dimanche, on a entendu des spectateurs se plaindre et lancer des quolibets à l'endroit de la Fif. «Trop, c'est trop. Aujourd'hui, on va tous rentrer. A chaque grand match, ce sont les mêmes choses de la Mafia dela Fif ». Les jours de grande affiche au Félicia, sont les jours de « marché » de certains membres du comité d'organisation de la Fif. A ce sujet, il serait plus intéressant d'interroger l'imprimeur, qui travaille avec la Fif, si c'est effectivement 31.616 billets, qui ont été émis à l'occasion de cette rencontre ? Si tel était le cas, c'est qu'il y a eu un surplus de billets. L'imprimeur et le président du comité d'organisation de la Fif doivent s'expliquer.
Sécurisation
Tout le monde le sait, ce Côte d'Ivoire-Malawi a été organisé par la Fédération ivoirienne de football. Et c'est elle qui gère la sécurité autour des matches, à travers sa commission de sécurité. Laquelle travaille avec des éléments des forces de l'ordre. Lesquelles fonctionnent sur les instructions des responsables de la sécurité de la Fif. Et il n'y a pas de doute le système de sécurité a été défaillant avant cette rencontre. Les check-points installés n'ont pas fonctionné. Il est vrai que certains éléments des forces de l'ordre se sont mal illustrés des dimanche après-midi. On se souvient que Walter Gagg, officier chargé de la sécurité des stades de la Fifa, s'est souvent plaint du dispositif de sécurité au stade Félix Houphouët Boigny, à chaque fois, qu'il est venu à Abidjan. Certains confrères avaient même déclaré, qu'il était contre la Côte d'Ivoire. En tout cas, ce qui s'est passé dimanche est inaceptable. La cupidité de certaines personnes a provoqué une tragédie nationale à l'occasion d'un match de football. La légèreté de certains agents des forces de l'ordre a entraîné morts d'hommes dans la cuvette du temple du football ivoirien. Le président de la Fédération ivoirienne de football doit avoir le courage de reconnaître que le système de fonctionnement de son comité d'organisation a été défaillant. Si nous avons reconnu, qu'ils avaient bien organisé le dernier Championnat d'Afrique des nations, il faut qu'ils acceptent de reconnaître, qu'ils ont échoué dans l'organisation de ce Côte d'Ivoire-Malawi. Ils doivent en tirer les conséquences.
Choilio Diomandé