ABIDJAN - Un journaliste de la presse d'opposition qui risquait deux ans de prison ferme pour "offense au chef de l'Etat" Laurent Gbagbo a été libéré mardi mais condamné à une amende de 20 millions de francs CFA (environ 30.000 euros), a-t-on appris auprès de son journal.
Nanankoua Gnamantêh, médiateur et chargé des pages d'opinions de l'hebdomadaire Le Repère, a "été libéré, mais il a été jugé coupable d'offense au chef de l'Etat", a affirmé à l'AFP le rédacteur en chef du journal, André Silvère Konan.
"Le tribunal lui a infligé une amende de 20 millions FCFA, ainsi qu'au directeur de publication" Eddy Péhé, a indiqué M. Konan.
L'hebdomadaire a été suspendu pour huit semaines, a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le parquet d'Abidjan avait requis une peine de deux ans de prison ferme à l'encontre de M. Gnamantêh, qui était incarcéré depuis le 19 mars.
Il avait été traduit devant les tribunaux suite à la publication, début mars dans Le Repère, d'un article intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs", illustré par des photographies du président Laurent Gbagbo et de plusieurs personnes ayant été réputées proches de lui.
Reporters sans Frontières (RSF) avait demandé la libération du journaliste, estimant que, "quelle que soit la teneur de ses propos", il n'avait "rien à faire en prison".
Nanankoua Gnamantêh, médiateur et chargé des pages d'opinions de l'hebdomadaire Le Repère, a "été libéré, mais il a été jugé coupable d'offense au chef de l'Etat", a affirmé à l'AFP le rédacteur en chef du journal, André Silvère Konan.
"Le tribunal lui a infligé une amende de 20 millions FCFA, ainsi qu'au directeur de publication" Eddy Péhé, a indiqué M. Konan.
L'hebdomadaire a été suspendu pour huit semaines, a-t-il ajouté.
La semaine dernière, le parquet d'Abidjan avait requis une peine de deux ans de prison ferme à l'encontre de M. Gnamantêh, qui était incarcéré depuis le 19 mars.
Il avait été traduit devant les tribunaux suite à la publication, début mars dans Le Repère, d'un article intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs", illustré par des photographies du président Laurent Gbagbo et de plusieurs personnes ayant été réputées proches de lui.
Reporters sans Frontières (RSF) avait demandé la libération du journaliste, estimant que, "quelle que soit la teneur de ses propos", il n'avait "rien à faire en prison".