Les stagiaires de la Radio diffusion télévision ivoirienne (RTI) ont arrêté le travail hier, pour tenir un sit-in dans la cours de la télévision ivoirienne. Selon Tapé Alex, porte- parole des grévistes, ils sont 303 stagiaires qui exercent dans tous les services de la Maison bleue, depuis plus de 2 ans. Pour lui, ils ne sont plus des stagiaires, mais des travailleurs sans salaires en attente d'embauche. Parce que, a-t-il ajouté, ils ont dépassé les 6 mois de stage prévus par le code du travail. “Nous revendiquons nos droits, nous voulons être embauchés. Cela fait 6 mois que nous sommes entrés en négociation avec la direction générale, qui veut nous soumettre à un test d'embauche pour garder les meilleurs. Ce que nous avons refusé parce nous nous considérons comme embauchés. Après deux ans d'exploitation, nous, travailleurs sans salaires de la RTI, refusons ce test. Nous exigeons un engagement direct en contrat à durée indéterminée (CDI) et le paiement de nos primes de transport”, a-t-il indiqué.
Pour se faire entendre, les grévistes ont voulu empêcher le journal de 13h, présenté par David Mobio, de se tenir. Ce qui a poussé le directeur général de la RTI, Brou Amessan, à les inviter au calme. Il a décidé de les rencontrer à 16h. Mais au moment où nous mettions sous presse, nous n'avions pas reçu les résolutions.
Sonia Dia (Stagiaire)
Pour se faire entendre, les grévistes ont voulu empêcher le journal de 13h, présenté par David Mobio, de se tenir. Ce qui a poussé le directeur général de la RTI, Brou Amessan, à les inviter au calme. Il a décidé de les rencontrer à 16h. Mais au moment où nous mettions sous presse, nous n'avions pas reçu les résolutions.
Sonia Dia (Stagiaire)