Les mains en l’air, signe de victoire sur le mal qui l’avait éloigné des siens, Chérif Ousmane est rentré hier, à Bouaké où les populations l’ont accueilli dans la joie.
Un vent de joie a soufflé, hier, en fin de matinée, sur la ville de Bouaké. Après cinq mois d’absence pour raison de santé, le « chef de guerre » emblématique de la zone 3 des Forces nouvelles, a regagné dans une ferveur populaire sa base. Affaibli et évacué à l’étranger pour recevoir des soins intensifs, c’est un Chérif Ousmane débordant d’énergie, signe d’une bonne santé qui a foulé le sol du corridor Nord de la ville. Il était 12h45mn. Les mains en l’air, en signe de victoire sur le mal qui l’a rongé et éloigné des siens, habillé d’un costume sombre, le regard protégé par des lunettes de soleil, le chef de la « compagnie Guépard » a baigné à son arrivée dans la liesse populaire. Surchauffée par des cris, des sifflets, et des pleurs de joie. A l’accueil, les commandants de secteurs Soro Dramane dit « Sergent Docteur », Haïdara de Sakassou, Gramouté de Béoumi, conduits par le ministre Koné Messamba. Une marée humaine envahit le corridor. Le cordon de sécurité est mis à rude contribution. Le salut aux couleurs et de la revue des troupes effectués par le commandant ont été possible grâce aux manœuvres de sa garde rapprochée. En réalité, tous voudraient le voir de plus près et le toucher. « Chérif la mort n’a pas eu lieu », peut-on lire sur les tee-shirts des centaines de motos taxis qui précèdent le cortège. Rassurée par la liaison téléphonique établie la veille, au cours du journal du soir sur la télévision locale avec le charismatique chef de guerre, la population et les soldats du fief de l’ex-rébellion n’ont pas voulu faire les choses à moitié. De l’aveu de certains observateurs de la scène locale, «il y a bien longtemps que l’on n’avait vu pareille mobilisation spontanée». Face au roi et à l’archevêque de Bouaké, le commandant, se prononçant sur l’accueil, avouera : « Je m’attendais à tout. Mais vraiment la mobilisation qui a été faite ce matin, je dirais que cela me dépasse». Car, depuis les premières heures de la matinée, étudiants, ménagères, démobilisés, groupements socioprofessionnels ont pris d’assaut les abords du boulevard qui rallie le rond point central au corridor Nord (route de Katiola). Pour dire « Akwaba » au premier responsable de leur sécurité dans la cité. Quant aux imans et guides chrétiens, depuis le vendredi, ils transmettent aux fidèles, les remerciements du commandant à tous ceux qui ont prié pour le retour de sa santé. Bouaké n’a pas été seule à célébrer retour en forme du chef des bérets verts. Selon des sources bien introduites, la fête a débuté lundi à 17 heures à Larelaba, première localité ivoirienne, en provenance du Burkina Faso située à 30 Km de Ouangolodougou. Après cette première communion, le tour est revenu aux populations de Korhogo et à leur commandant de zone, Fofié Kouakou, d’accueillir son homologue de Bouaké, sur le coup de 20 heures, à l’hôtel Mont Korhogo, lieu où il passera la nuit. Pour mettre le cap le lendemain sur Bouaké, aux environs de 8 heures.
Marcel Konan, Correspondant régional
Un vent de joie a soufflé, hier, en fin de matinée, sur la ville de Bouaké. Après cinq mois d’absence pour raison de santé, le « chef de guerre » emblématique de la zone 3 des Forces nouvelles, a regagné dans une ferveur populaire sa base. Affaibli et évacué à l’étranger pour recevoir des soins intensifs, c’est un Chérif Ousmane débordant d’énergie, signe d’une bonne santé qui a foulé le sol du corridor Nord de la ville. Il était 12h45mn. Les mains en l’air, en signe de victoire sur le mal qui l’a rongé et éloigné des siens, habillé d’un costume sombre, le regard protégé par des lunettes de soleil, le chef de la « compagnie Guépard » a baigné à son arrivée dans la liesse populaire. Surchauffée par des cris, des sifflets, et des pleurs de joie. A l’accueil, les commandants de secteurs Soro Dramane dit « Sergent Docteur », Haïdara de Sakassou, Gramouté de Béoumi, conduits par le ministre Koné Messamba. Une marée humaine envahit le corridor. Le cordon de sécurité est mis à rude contribution. Le salut aux couleurs et de la revue des troupes effectués par le commandant ont été possible grâce aux manœuvres de sa garde rapprochée. En réalité, tous voudraient le voir de plus près et le toucher. « Chérif la mort n’a pas eu lieu », peut-on lire sur les tee-shirts des centaines de motos taxis qui précèdent le cortège. Rassurée par la liaison téléphonique établie la veille, au cours du journal du soir sur la télévision locale avec le charismatique chef de guerre, la population et les soldats du fief de l’ex-rébellion n’ont pas voulu faire les choses à moitié. De l’aveu de certains observateurs de la scène locale, «il y a bien longtemps que l’on n’avait vu pareille mobilisation spontanée». Face au roi et à l’archevêque de Bouaké, le commandant, se prononçant sur l’accueil, avouera : « Je m’attendais à tout. Mais vraiment la mobilisation qui a été faite ce matin, je dirais que cela me dépasse». Car, depuis les premières heures de la matinée, étudiants, ménagères, démobilisés, groupements socioprofessionnels ont pris d’assaut les abords du boulevard qui rallie le rond point central au corridor Nord (route de Katiola). Pour dire « Akwaba » au premier responsable de leur sécurité dans la cité. Quant aux imans et guides chrétiens, depuis le vendredi, ils transmettent aux fidèles, les remerciements du commandant à tous ceux qui ont prié pour le retour de sa santé. Bouaké n’a pas été seule à célébrer retour en forme du chef des bérets verts. Selon des sources bien introduites, la fête a débuté lundi à 17 heures à Larelaba, première localité ivoirienne, en provenance du Burkina Faso située à 30 Km de Ouangolodougou. Après cette première communion, le tour est revenu aux populations de Korhogo et à leur commandant de zone, Fofié Kouakou, d’accueillir son homologue de Bouaké, sur le coup de 20 heures, à l’hôtel Mont Korhogo, lieu où il passera la nuit. Pour mettre le cap le lendemain sur Bouaké, aux environs de 8 heures.
Marcel Konan, Correspondant régional