Nanankoua Gnamantêh alias S. Epicure, journaliste au groupe de presse " Le Réveil ", est, depuis hier 31 mars 2009, un homme libre. Libre parce que le Tribunal présidé par l`honorable Koné Aissata en a décidé ainsi ; Souverainement. Mais que de stress vécu dans l`attente de cette décision.
C`est à 13h 55` que le journaliste Gnamantêh a fait son entrée dans la salle sous des applaudissements nourris du nombreux public tout acquis à sa cause. 10 mn plus tard, soit à 14h 05` le Tribunal fait son entrée et présente immédiatement, par la voix de son président l`honorable Koné Aissata, ses excuses au public "pour le retard" (le délibéré ayant été prévu pour 13H). Puis, s`adressant au procureur "le président du tribunal dira: Monsieur le procureur, avez-vous des observations particulières à faire ?" Le procureur répond par la négative. Mais l`honorable président constate que les portes du tribunal sont fermées, ce qui est contraire à l`esprit d`une audience publique et le fait remarquer au procureur : "monsieur le procureur, les portes du tribunal sont fermées. C`est une audience publique" Le procureur ordonne aux policiers d`ouvrir les portes. Ce qui est fait. L`audience peut donc commencer. Nanankoua Gnamantêh et le directeur de publication de "Le Repère" Eddy Péhé sont appelés à la barre. " Le tribunal, statuant publiquement et contradictoirement, et en premier ressort, déclare monsieur Eddy Péhé coupable des faits qui lui soit reprochés et le condamne à 20 millions d`amende. Dit que monsieur Nanankoua Gnamantêh est journaliste. Le déclare coupable d`offense au chef de l`Etat conformément aux articles 23, 24 (…) de la loi portant régime juridique de la presse. Le condamne à une amende de 20 millions. Ordonne la suspension de " Le Repère "pour 8 parutions. Ordonne la publication de la décision dans Fraternité-Matin. Dit que la non publication de la décision sera suivie d`une amande de 5 millions" termine madame le président avant de demander ; "monsieur le procureur, avez-vous des observations ?" Et monsieur le procureur de répondre "non madame le président, le parquet n`a pas d`observations". Alors madame le président lève l`audience et c`est la joie dans la salle. Malgré la lourdeur des amendes, le tribunal avait restitué à Gnamantêh son statut de journaliste. "Le (tribunal) dit que Nanankoua Gnamantêh est journaliste" Et c`était cela, l`essentiel. C`est donc un homme libre et restauré dans sa dignité que Nanankoua Gnamantêh est retourné à la MACA pour en ressortir aujourd`hui, en héros.
Assalé Tiémoko
C`est à 13h 55` que le journaliste Gnamantêh a fait son entrée dans la salle sous des applaudissements nourris du nombreux public tout acquis à sa cause. 10 mn plus tard, soit à 14h 05` le Tribunal fait son entrée et présente immédiatement, par la voix de son président l`honorable Koné Aissata, ses excuses au public "pour le retard" (le délibéré ayant été prévu pour 13H). Puis, s`adressant au procureur "le président du tribunal dira: Monsieur le procureur, avez-vous des observations particulières à faire ?" Le procureur répond par la négative. Mais l`honorable président constate que les portes du tribunal sont fermées, ce qui est contraire à l`esprit d`une audience publique et le fait remarquer au procureur : "monsieur le procureur, les portes du tribunal sont fermées. C`est une audience publique" Le procureur ordonne aux policiers d`ouvrir les portes. Ce qui est fait. L`audience peut donc commencer. Nanankoua Gnamantêh et le directeur de publication de "Le Repère" Eddy Péhé sont appelés à la barre. " Le tribunal, statuant publiquement et contradictoirement, et en premier ressort, déclare monsieur Eddy Péhé coupable des faits qui lui soit reprochés et le condamne à 20 millions d`amende. Dit que monsieur Nanankoua Gnamantêh est journaliste. Le déclare coupable d`offense au chef de l`Etat conformément aux articles 23, 24 (…) de la loi portant régime juridique de la presse. Le condamne à une amende de 20 millions. Ordonne la suspension de " Le Repère "pour 8 parutions. Ordonne la publication de la décision dans Fraternité-Matin. Dit que la non publication de la décision sera suivie d`une amande de 5 millions" termine madame le président avant de demander ; "monsieur le procureur, avez-vous des observations ?" Et monsieur le procureur de répondre "non madame le président, le parquet n`a pas d`observations". Alors madame le président lève l`audience et c`est la joie dans la salle. Malgré la lourdeur des amendes, le tribunal avait restitué à Gnamantêh son statut de journaliste. "Le (tribunal) dit que Nanankoua Gnamantêh est journaliste" Et c`était cela, l`essentiel. C`est donc un homme libre et restauré dans sa dignité que Nanankoua Gnamantêh est retourné à la MACA pour en ressortir aujourd`hui, en héros.
Assalé Tiémoko