L`information donne froid dans le dos et le moins qu`on puisse écrire c`est qu`elle a suscité une vive émotion au sein des employés du groupe "Le Réveil". Me Séry Kossougro, avocat du Pdci, et Patrice Pohé, journaliste sans emploi, ne seraient pas étrangers aux ennuis judiciaires de Gnamantêh et d`Eddy Péhé. Ils étaient au courant de tout, avant même que les convocations destinées à nos collègues ne soient déposées à notre rédaction. Me Séry Kossougro aurait même confié au procureur Tchimou que Gnamantêh ne serait pas journaliste parce que ne figurant pas sur une liste du personnel du groupe de presse "Le Réveil" en sa possession. Incroyable mais vrai !
Par un coup de fil en provenance du palais de justice, le Directeur général du groupe "Le Réveil" apprenait que dans les jours qui suivent, ses journalistes seraient convoqués à la justice. Et qu`un avocat du Pdci ainsi qu`un journaliste auraient fourni un certain nombre d`informations au parquet pour bétonner ses charges contre les journalistes. Effectivement, le lendemain de ce coup de fil, les deux convocations à Gnamantêh et à Eddy Péhé tombaient. Mais Kah Zion qui ne voulait pas disperser ses forces a préféré se concentrer sur les procédures. Il a pris attache avec des avocats pour assister ses collaborateurs lors des auditions à la brigade des recherches.
La même source le relance pour lui dire que c`est Me Séry Kossougro et Patrice Pohé qui auraient conseillé au parquet d`insister sur le cas Gnamantêh parce que ce dernier ne serait pas journaliste donc non couvert par la loi sur la presse. Cette semaine encore, le DG apprend que c`est Me Séry Kossougro qui est au cœur de cette affaire et que c`est lui qui aurait brandi une liste du personnel du groupe "Le Réveil" à Tchimou dans laquelle ne figurerait pas le nom de Gnamantêh et que c`est sur la base de cette pièce à conviction que notre collègue a été arrêté par le parquet dans des conditions singulières. Pour Kah Zion, c`en était trop. Il décide d`y voir plus clair. Il joint donc au téléphone Me Kossougro hier qui l`informe qu`il est à Paris.
Au cours de leur conversation, l`avocat du Pdci reconnaît effectivement avoir parlé d`une liste des employés du groupe de presse avec le procureur. Mais il déclare qu`il tient cette liste d`Eddy Péhé, DP de "Le Repère". " Comment est-ce possible ? ", s`interroge Kah zion qui appelle immédiatement Eddy Péhé pour lui porter l`information. Celui-ci refuse en bloc ces déclarations de Kossougro et réclame une confrontation. Le Directeur de publication de "Le Repère" appelle sur le champ Me Séry Kossougro en mission à Paris. L`avocat prétexte qu`il est en audience. Eddy Péhé insiste, il lui envoie un Sms dans lequel il lui demande de lui dire où et quand il lui a transmis une liste des journalistes du groupe "Le Réveil". En réponse, Me Kossougro s`adresse à Kah Zion à qui il dit plutôt qu`il a fait une erreur et que la liste qu`il détenait ne lui a pas été remise par Eddy Péhé mais plutôt par feu Nazaire Bréka et qu`il s`agissait d`une liste du personnel de "Soir Info". Quelle pirouette ! Me Séry Kossougro présente alors ses excuses pour "cette erreur" à Kah Zion qu`il appelle affectueusement depuis toujours "son fils spirituel". Pour toute réponse, le directeur du groupe "Le Réveil", ulcéré et révolté, lui envoie ce Sms " Merci cher aîné, j`ai tout compris. Tu n`as fait que confirmer ce qu`on m`a dit. C`est un avocat du Pdci qui a dit à Tchimou que Gnamantêh n`est pas journaliste à "Le Nouveau Réveil". Je le ferai savoir à toute la Nation demain. Je sais maintenant qui a fait mettre mon journaliste en prison ". A la lecture de ce message, Me Séry Kossougro se met dans tous ses états. " Comme tu veux mettre ça sur la place publique, fais-le. D`ailleurs, je te parle plus, je te parle plus… "
Akwaba Saint Clair
Par un coup de fil en provenance du palais de justice, le Directeur général du groupe "Le Réveil" apprenait que dans les jours qui suivent, ses journalistes seraient convoqués à la justice. Et qu`un avocat du Pdci ainsi qu`un journaliste auraient fourni un certain nombre d`informations au parquet pour bétonner ses charges contre les journalistes. Effectivement, le lendemain de ce coup de fil, les deux convocations à Gnamantêh et à Eddy Péhé tombaient. Mais Kah Zion qui ne voulait pas disperser ses forces a préféré se concentrer sur les procédures. Il a pris attache avec des avocats pour assister ses collaborateurs lors des auditions à la brigade des recherches.
La même source le relance pour lui dire que c`est Me Séry Kossougro et Patrice Pohé qui auraient conseillé au parquet d`insister sur le cas Gnamantêh parce que ce dernier ne serait pas journaliste donc non couvert par la loi sur la presse. Cette semaine encore, le DG apprend que c`est Me Séry Kossougro qui est au cœur de cette affaire et que c`est lui qui aurait brandi une liste du personnel du groupe "Le Réveil" à Tchimou dans laquelle ne figurerait pas le nom de Gnamantêh et que c`est sur la base de cette pièce à conviction que notre collègue a été arrêté par le parquet dans des conditions singulières. Pour Kah Zion, c`en était trop. Il décide d`y voir plus clair. Il joint donc au téléphone Me Kossougro hier qui l`informe qu`il est à Paris.
Au cours de leur conversation, l`avocat du Pdci reconnaît effectivement avoir parlé d`une liste des employés du groupe de presse avec le procureur. Mais il déclare qu`il tient cette liste d`Eddy Péhé, DP de "Le Repère". " Comment est-ce possible ? ", s`interroge Kah zion qui appelle immédiatement Eddy Péhé pour lui porter l`information. Celui-ci refuse en bloc ces déclarations de Kossougro et réclame une confrontation. Le Directeur de publication de "Le Repère" appelle sur le champ Me Séry Kossougro en mission à Paris. L`avocat prétexte qu`il est en audience. Eddy Péhé insiste, il lui envoie un Sms dans lequel il lui demande de lui dire où et quand il lui a transmis une liste des journalistes du groupe "Le Réveil". En réponse, Me Kossougro s`adresse à Kah Zion à qui il dit plutôt qu`il a fait une erreur et que la liste qu`il détenait ne lui a pas été remise par Eddy Péhé mais plutôt par feu Nazaire Bréka et qu`il s`agissait d`une liste du personnel de "Soir Info". Quelle pirouette ! Me Séry Kossougro présente alors ses excuses pour "cette erreur" à Kah Zion qu`il appelle affectueusement depuis toujours "son fils spirituel". Pour toute réponse, le directeur du groupe "Le Réveil", ulcéré et révolté, lui envoie ce Sms " Merci cher aîné, j`ai tout compris. Tu n`as fait que confirmer ce qu`on m`a dit. C`est un avocat du Pdci qui a dit à Tchimou que Gnamantêh n`est pas journaliste à "Le Nouveau Réveil". Je le ferai savoir à toute la Nation demain. Je sais maintenant qui a fait mettre mon journaliste en prison ". A la lecture de ce message, Me Séry Kossougro se met dans tous ses états. " Comme tu veux mettre ça sur la place publique, fais-le. D`ailleurs, je te parle plus, je te parle plus… "
Akwaba Saint Clair