Le procès de l`affaire " Ali Baba et les "40 voleurs" " qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines a connu son épilogue hier à 13h au tribunal du Plateau. Le juge Aïssata qui prononçait le verdict hier a décidé la libération de notre collaborateur Nanankoua Gnamantêh reconnu comme journaliste et donc bénéficiant de la protection de la loi de 2004 sur la presse. 20 millions d`amende contre le journaliste Gnamantêh et 20 autres millions contre le Directeur de publication de l`hebdomadaire "Le Repère" et la publication de la décision du tribunal dans le quotidien "Fraternité Matin", sous peine d`amende de 5 millions en cas d`inexécution sont les amendes retenues contre les mis en cause. Au regard de la décision rendue par le tribunal hier, il est bon de saluer la libération du journaliste Gnamantêh, même si l`on doit reconnaître que les amendes 20 millions réclamées à chacun de nos collaborateurs Eddy Péhé et Gnamantêh sont excessives. Le journaliste de "Le Repère", auteur dudit article contre qui le procureur avait requis 24 mois de prison ferme lors de l`audience du 24 mars dernier, est totalement libre, parce que reconnu comme journaliste par le tribunal. Les arguments du procureur Diakité tirés des articles 23, 24 et 30 de la loi 2004 sur la presse pour démontrer que Nanankoua Gnamantêh alias S. Epicure n`est pas journaliste n`ont pas convaincu Mme le président qui a prononcé la libération de notre confrère Nanankoua Gnamantêh qui sort de la Maca, ce mercredi matin.
Patrice Yao
Patrice Yao