Le délibéré du procès du journaliste du groupe ‘‘Le Réveil’’ est connu depuis hier mardi 31 mars 2009. Nanankoua Gnamantêh a été acquitté mais il doit payer une amende 20 millions F CFA pour outrage au Chef de l’Etat. Quant à M. Eddy Péhé, directeur de publication de l’hebdomadaire ‘‘Le Repère’’, la cour a retenu contre lui une amende de 20 millions F CFA et la suspension de huit parutions dudit hebdomadaire.
La présidente de la cour qui a auditionné l’auteur de l’article ‘‘Ali Baba et les 40 voleurs’’, Me Koné Assata, a reconnu sa qualité de journaliste au groupe ‘‘Le Réveil’’. Pour ce faire, la cour a acquitté le prévenu des charges qui ont été retenues contre lui par le parquet. Cependant, Me Koné Assata a retenu le délit d’outrage au Chef de l’Etat contre Nanankoua Gnamantêh. C’est pourquoi, il doit payer la somme de 20 millions Fcfa comme amende. Contrairement à Gnamantêh, la cour a jugé le directeur de publication coupable des faits en sa charge. Elle lui a demandé la suspension de huit parutions de ‘‘Le Repère’’ et le paiement d’une amende 20 millions Fcfa. Pour Me Koné Assata, les excuses de l’hebdomadaire au Chef de l’Etat doivent être publiées dans le journal gouvernemental, faute de quoi le journal se verra dans l’obligation de payer une autre amende de 5 millions Fcfa. Le directeur général du groupe ‘‘Le Réveil’’, M. Denis Kah Zion, s’est réjoui de la libération de son journaliste. Pour lui, les sanctions pécuniaires sont faites pour toujours affaiblir le groupe. « Les avocats vont faire l’appel », a-t-il souligné. M. Denis Kah Zion a indiqué qu’avec l’aide de Dieu et des Ivoiriens, il pourra faire face à la sanction pécuniaire. A l’en croire, les 14 jours de détention de son journaliste relèvent de la méchanceté. Selon Me Blessy, avocat à la défense, la libération de Gnamantêh est une victoire pour la démocratie et pour la presse. Il a aussi précisé que son client ne pourra regagner sa famille qu’après la signature du billet de levée de coup par la présidente de la cour. Néanmoins, il a rassuré les proches de Gnamantêh que cela ne saurait tarder.
C.S
La présidente de la cour qui a auditionné l’auteur de l’article ‘‘Ali Baba et les 40 voleurs’’, Me Koné Assata, a reconnu sa qualité de journaliste au groupe ‘‘Le Réveil’’. Pour ce faire, la cour a acquitté le prévenu des charges qui ont été retenues contre lui par le parquet. Cependant, Me Koné Assata a retenu le délit d’outrage au Chef de l’Etat contre Nanankoua Gnamantêh. C’est pourquoi, il doit payer la somme de 20 millions Fcfa comme amende. Contrairement à Gnamantêh, la cour a jugé le directeur de publication coupable des faits en sa charge. Elle lui a demandé la suspension de huit parutions de ‘‘Le Repère’’ et le paiement d’une amende 20 millions Fcfa. Pour Me Koné Assata, les excuses de l’hebdomadaire au Chef de l’Etat doivent être publiées dans le journal gouvernemental, faute de quoi le journal se verra dans l’obligation de payer une autre amende de 5 millions Fcfa. Le directeur général du groupe ‘‘Le Réveil’’, M. Denis Kah Zion, s’est réjoui de la libération de son journaliste. Pour lui, les sanctions pécuniaires sont faites pour toujours affaiblir le groupe. « Les avocats vont faire l’appel », a-t-il souligné. M. Denis Kah Zion a indiqué qu’avec l’aide de Dieu et des Ivoiriens, il pourra faire face à la sanction pécuniaire. A l’en croire, les 14 jours de détention de son journaliste relèvent de la méchanceté. Selon Me Blessy, avocat à la défense, la libération de Gnamantêh est une victoire pour la démocratie et pour la presse. Il a aussi précisé que son client ne pourra regagner sa famille qu’après la signature du billet de levée de coup par la présidente de la cour. Néanmoins, il a rassuré les proches de Gnamantêh que cela ne saurait tarder.
C.S