WASHINGTON - La Côte d`Ivoire va pouvoir bénéficier d`une réduction de sa dette dans le cadre de l`initiative du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), a annoncé mardi le FMI.
Dans un "message à la Nation" diffusé dans la soirée par la télévision publique, le président ivoirien Laurent Gbagbo a salué aussitôt une "bonne nouvelle", y voyant une récompense des "efforts" fournis par le pays.
La Côte d`Ivoire devient le 35e pays à se qualifier pour l`initiative PPTE, a précisé le FMI dans un communiqué.
Dans un premier temps, le pays africain ne va pouvoir prétendre qu`à un allégement "temporaire" de sa dette de la part de certains créditeurs.
Pour bénéficier à plein de son nouveau statut et obtenir une réduction plus conséquente, il va lui falloir mettre en oeuvre "un large éventail de réformes", a précisé le FMI.
Il lui faudra notamment engager pendant au moins un an des mesures de réduction de la pauvreté, qui frappe près de la moitié de la population selon la BM.
Si la Côte d`Ivoire remplit ces conditions, sa dette devrait être ramenée à 75% de ses recettes budgétaires annuelles d`ici à 2011, contre 327% en 2007.
Selon le FMI, Abidjan "devrait remplir sans tarder les conditions qui lui permettront de (...) bénéficier de l`intégralité de l`allégement de la dette", soit 3 milliards de dollars sur une dette totale de 12,8 milliards en valeur actuelle nette.
Le FMI précise néanmoins que le pays a "déjà reçu près de la moitié de son allègement estimé au titre de l`initiative PPTE".
Vendredi dernier, la Côte d`Ivoire a ainsi reçu du Fonds un prêt préférentiel de 565 millions de dollars sur trois ans.
Ce prêt qui entre dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI, permet à l`Etat ivoirien de tirer immédiatement 241 millions de dollars auprès de l`institution, le reste du prêt devant être débloqué ultérieurement.
Laurent Gbagbo a indiqué récemment qu`à terme, l`initiative PPTE permettrait à son pays de réduire le service de sa dette de 1,06 milliard à
305 millions d`euros pas an.
"Le poids de cette dette (...) était devenu une hypothèque sérieuse sur l`avenir même de la Côte d`Ivoire", a-t-il jugé mardi soir, soulignant que le "redressement des finances publiques" est une condition de la "sortie de crise" pour le pays, coupé en deux depuis un coup d`Etat manqué fin 2002.
Les décisions des institutions financières internationales "ne sont pas encore une victoire pour notre pays", mais "les efforts que nous avons consentis, les sacrifices que nous nous sommes imposés viennent de connaître un premier aboutissement", a-t-il dit.
Remerciant notamment la France pour son "appui décisif" sur ce dossier, le chef de l`Etat a indiqué que "les appuis financiers" dont bénéficie le pays "vont être consacrés essentiellement à apurer les arriérés intérieurs".
Selon M. Gbagbo, "il faut se placer (...) au-delà de l`objectif de la lutte contre la pauvreté" pour chercher à "faire de la Côte d`Ivoire un pays développé, c`est-à-dire un pays industrialisé".
Dans un "message à la Nation" diffusé dans la soirée par la télévision publique, le président ivoirien Laurent Gbagbo a salué aussitôt une "bonne nouvelle", y voyant une récompense des "efforts" fournis par le pays.
La Côte d`Ivoire devient le 35e pays à se qualifier pour l`initiative PPTE, a précisé le FMI dans un communiqué.
Dans un premier temps, le pays africain ne va pouvoir prétendre qu`à un allégement "temporaire" de sa dette de la part de certains créditeurs.
Pour bénéficier à plein de son nouveau statut et obtenir une réduction plus conséquente, il va lui falloir mettre en oeuvre "un large éventail de réformes", a précisé le FMI.
Il lui faudra notamment engager pendant au moins un an des mesures de réduction de la pauvreté, qui frappe près de la moitié de la population selon la BM.
Si la Côte d`Ivoire remplit ces conditions, sa dette devrait être ramenée à 75% de ses recettes budgétaires annuelles d`ici à 2011, contre 327% en 2007.
Selon le FMI, Abidjan "devrait remplir sans tarder les conditions qui lui permettront de (...) bénéficier de l`intégralité de l`allégement de la dette", soit 3 milliards de dollars sur une dette totale de 12,8 milliards en valeur actuelle nette.
Le FMI précise néanmoins que le pays a "déjà reçu près de la moitié de son allègement estimé au titre de l`initiative PPTE".
Vendredi dernier, la Côte d`Ivoire a ainsi reçu du Fonds un prêt préférentiel de 565 millions de dollars sur trois ans.
Ce prêt qui entre dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI, permet à l`Etat ivoirien de tirer immédiatement 241 millions de dollars auprès de l`institution, le reste du prêt devant être débloqué ultérieurement.
Laurent Gbagbo a indiqué récemment qu`à terme, l`initiative PPTE permettrait à son pays de réduire le service de sa dette de 1,06 milliard à
305 millions d`euros pas an.
"Le poids de cette dette (...) était devenu une hypothèque sérieuse sur l`avenir même de la Côte d`Ivoire", a-t-il jugé mardi soir, soulignant que le "redressement des finances publiques" est une condition de la "sortie de crise" pour le pays, coupé en deux depuis un coup d`Etat manqué fin 2002.
Les décisions des institutions financières internationales "ne sont pas encore une victoire pour notre pays", mais "les efforts que nous avons consentis, les sacrifices que nous nous sommes imposés viennent de connaître un premier aboutissement", a-t-il dit.
Remerciant notamment la France pour son "appui décisif" sur ce dossier, le chef de l`Etat a indiqué que "les appuis financiers" dont bénéficie le pays "vont être consacrés essentiellement à apurer les arriérés intérieurs".
Selon M. Gbagbo, "il faut se placer (...) au-delà de l`objectif de la lutte contre la pauvreté" pour chercher à "faire de la Côte d`Ivoire un pays développé, c`est-à-dire un pays industrialisé".