Le général Philippe Mangou, chef d’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), dit ne rien avoir contre le Centre de commandement intégré (CCI). En effet, il a reçu hier la presse dans son bureau à l’état- major pour dire ce qu’il en est, relativement aux écrits d’un confrère qui l’accusait, dans sa parution d’hier, de privilégier le redéploiement des gendarmes, policiers et militaires, dans les zones CNO tout en ignorant les missions du CCI. Une démarche qui, selon le confrère, est à la base du blocage et du report de la rencontre que devait avoir le chef d’Etat et ces différentes forces, dans le cadre des concertations initiées par le président Gbagbo pour accélérer le processus de réunification du pays. «Si c’est à partir d’une source militaire que vous avez écrit, elle est fausse. Et c’est grave de faire croire que les FDS sont contre la normalité, contre la paix. Les populations diront qu’elles veulent aller à la paix, mais ce sont les militaires qui sont contre. Or le processus de sortie de crise est irréversible», a fait remarquer sur un ton empreint de souplesse, Philippe Mangou. Qui a déploré le fait que l’auteur de l’article s’est contenté d’une source anonyme alors que rien ne l’empêchait d’accéder à la source officielle. A la question de savoir si le report de la rencontre que devait avoir le chef d’Etat était lié à un blocage entre les différentes forces, Philippe Mangou a dit qu’il n’en est rien. Mais, a-t-il ajouté, il n’a pas connaissance du motif du report de la rencontre. Sur ce qui est, selon lui, appelé blocage, il a expliqué que ce sont les Forces nouvelles qui ont plutôt remis en cause ce sur quoi ils se sont tous entendus à leur rencontre, juste dix minutes après avoir levé la séance.
Selon le général Mangou, quand le chef d’Etat a demandé qu’on lui donne des dates, les chefs d’état-major des FDS, des FAFN et des forces impartiales ont saisi leurs éléments pour réfléchir ensemble afin de fournir des dates et les étapes à franchir comme l’a demandé le chef de l’Etat. C’est, a-t-il relevé, ce document produit de commun accord qui a été remis en cause par les Forces nouvelles à la sortie de la rencontre, alors qu’elles n’avaient rien à redire en plénière. Le chef d’état-major a expliqué qu’il a seulement fait trois observations dont l’une portait sur la formation des 3.400 éléments des FAFN qui doivent participer aux côtés de ceux des FDS à la sécurisation du processus électoral. Car pour lui, ce point peut être source de blocage parce que l’accord complémentaire de Ouaga ne mentionne pas la formation en question des 3.400 éléments.
Aussi, a-t-il porté, à la connaissance de ses interlocuteurs que les FAFN ont fourni 540 éléments, alors qu’elles ont, elles-mêmes, promis 600 personnes.
Pour conclure son propos, Mangou a invité les journalistes à aller à la source, dans leur quête d’informations.
Benjamin Koré
Selon le général Mangou, quand le chef d’Etat a demandé qu’on lui donne des dates, les chefs d’état-major des FDS, des FAFN et des forces impartiales ont saisi leurs éléments pour réfléchir ensemble afin de fournir des dates et les étapes à franchir comme l’a demandé le chef de l’Etat. C’est, a-t-il relevé, ce document produit de commun accord qui a été remis en cause par les Forces nouvelles à la sortie de la rencontre, alors qu’elles n’avaient rien à redire en plénière. Le chef d’état-major a expliqué qu’il a seulement fait trois observations dont l’une portait sur la formation des 3.400 éléments des FAFN qui doivent participer aux côtés de ceux des FDS à la sécurisation du processus électoral. Car pour lui, ce point peut être source de blocage parce que l’accord complémentaire de Ouaga ne mentionne pas la formation en question des 3.400 éléments.
Aussi, a-t-il porté, à la connaissance de ses interlocuteurs que les FAFN ont fourni 540 éléments, alors qu’elles ont, elles-mêmes, promis 600 personnes.
Pour conclure son propos, Mangou a invité les journalistes à aller à la source, dans leur quête d’informations.
Benjamin Koré