Le directeur de l’Ecole normale supérieure, a indiqué au cours d’une conférence au Conseil économique et social, qu’une société pour son équilibre, doit être régie par des valeurs.
Dans le cadre des activités de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad), Tapé Gozé, directeur de l’Ecole normale supérieure (Ens), a prononcé jeudi au Conseil économique et social (Ces), une conférence sur le thème «Les valeurs : des boussoles pour l’humanité.» Le psychologue du développement, qui avait à ses côtés, le professeur Séry Bailly, vice-président de l’Ascad et président de séance, et le professeur Yacouba Konaté, le modérateur, a situé l’auditoire sur l’importance des valeurs qui engendrent une société. A cet effet, il a mentionné qu’aucune société ne peut se développer sans repères véritables. «Une société sans valeurs est une société sans boussole», a-t-il martelé. Et de poursuivre : «Les valeurs apparaissent comme des boussoles que les communautés humaines se donnent pour guider leurs actions et donner sens à leur vie.» En scientifique averti, le conférencier a affirmé que les crises sont porteuses d’une force créatrice de valeurs. A ce propos, il dira que l’Accord politique de Ouagadougou (l’Apo) a consacré le dépassement des parties en conflit dans la crise ivoirienne déclenchée en septembre 2002. A telle enseigne qu’au sortir de cette guerre la société sera plus que tolérante. Le patron de l’Ens de Cocody n’a pas manqué de situer l’auditoire sur l’intérêt d’un tel sujet choisi par les académiciens. «Au moment où l’humanité, sous l’effet de la mondialisation et de nouvelles technologies de l’information et de la communication, s’interroge sur la direction à prendre pour construire un développement, il est heureux que les académiciens ouvrent un débat sur un problème fondamental, celui des valeurs», a-t-il mentionné. Il a en outre ajouté que l’évolution technologique est tellement rapide que l’homme est confronté à de nouveaux défis qui mettent en ballotage l’éducation. Et ces défis sont ceux de la pauvreté dans les pays du Sud, appelant à une nouvelle éthique de l’économie, de la dégradation de l’environnement mondial, nécessitant la mise en place d’une éthique et d’une morale environnementale, capables d’assurer la permanence d’une vie authentique sur scène.
Issa T.Yéo
Dans le cadre des activités de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (Ascad), Tapé Gozé, directeur de l’Ecole normale supérieure (Ens), a prononcé jeudi au Conseil économique et social (Ces), une conférence sur le thème «Les valeurs : des boussoles pour l’humanité.» Le psychologue du développement, qui avait à ses côtés, le professeur Séry Bailly, vice-président de l’Ascad et président de séance, et le professeur Yacouba Konaté, le modérateur, a situé l’auditoire sur l’importance des valeurs qui engendrent une société. A cet effet, il a mentionné qu’aucune société ne peut se développer sans repères véritables. «Une société sans valeurs est une société sans boussole», a-t-il martelé. Et de poursuivre : «Les valeurs apparaissent comme des boussoles que les communautés humaines se donnent pour guider leurs actions et donner sens à leur vie.» En scientifique averti, le conférencier a affirmé que les crises sont porteuses d’une force créatrice de valeurs. A ce propos, il dira que l’Accord politique de Ouagadougou (l’Apo) a consacré le dépassement des parties en conflit dans la crise ivoirienne déclenchée en septembre 2002. A telle enseigne qu’au sortir de cette guerre la société sera plus que tolérante. Le patron de l’Ens de Cocody n’a pas manqué de situer l’auditoire sur l’intérêt d’un tel sujet choisi par les académiciens. «Au moment où l’humanité, sous l’effet de la mondialisation et de nouvelles technologies de l’information et de la communication, s’interroge sur la direction à prendre pour construire un développement, il est heureux que les académiciens ouvrent un débat sur un problème fondamental, celui des valeurs», a-t-il mentionné. Il a en outre ajouté que l’évolution technologique est tellement rapide que l’homme est confronté à de nouveaux défis qui mettent en ballotage l’éducation. Et ces défis sont ceux de la pauvreté dans les pays du Sud, appelant à une nouvelle éthique de l’économie, de la dégradation de l’environnement mondial, nécessitant la mise en place d’une éthique et d’une morale environnementale, capables d’assurer la permanence d’une vie authentique sur scène.
Issa T.Yéo