Laurent Gbagbo, a adressé, hier soir un message à la Nation. Il a saisi cette opportunité pour présenter ses condoléances aux familles des victimes des graves incidents survenus le dimanche au Stade Félix Houphouët- Boigny, avant la rencontre de football entre la Côte d’Ivoire et le Malawi, qui ont engendré la mort de 19 personnes et fait 132 blessés. « Je voudrais dire combien ce drame nous touche profondément. C’est un drame national. J’adresse mes condoléances aux familles des personnes qui ont trouvé la mort. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Bien sûr l’Etat prend en charge les soins des blessés et les obsèques des personnes décédées», a-t-il indiqué. Ne comptant pas s’arrêter là, il a annoncé des mesures pour élucider le drame afin d’en tirer les conséquences. « J’attends que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ces événements tragiques. Les responsabilités seront situées. J’ai écrit au procureur de la République pour lui demander de mener une enquête. Cet après-midi même, je suis allé apporter le réconfort de la Nation en votre nom à tous, aux blessés », a-t-il ajouté. Vu que ces personnes sont mortes sur un champ d’honneur, le chef de l’Etat a annoncé que mercredi après-midi aura lieu l’hommage officiel de la Nation aux victimes. Le deuxième sujet évoqué au cours de ce message est l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE). Laurent Gbagbo a donné la bonne nouvelle à son peuple : « Le vendredi 27 mars, le Conseil d’administration du Fmi a pris deux décisions importantes pour la Côte d’Ivoire. D’une part, il a approuvé en faveur de notre pays un Programme économique et financier triennal soutenu par la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC). D’autre part, il a décidé d’admettre notre pays au point de décision de l’initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE). La première tranche de l’appui financier qui accompagne ce programme est de 51 milliards de francs CFA, correspondant à 24% de notre quota au FMI. Cette première tranche sera mise immédiatement à notre disposition ».
Laurent Gbagbo, salue la décision des bailleurs de fonds, tout en mettant en exergue, les efforts accomplis par l’ensemble des Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire, pour y arriver. Cependant, cette étape, de l’avis du président de la République, n’est pas une fin en soi. Aussi, demande-t-il que les appuis financiers qu’induira cette décision, puissent être consacrés, en priorité, à l’apurement de la dette intérieure. Le chef de l’Etat a par la suite informé la nation de l’adoption par le gouvernement d’un Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), indispensable pour arriver aux décisions que viennent de prendre le FMI et la Banque mondiale. Et de mettre en garde ses compatriotes contre la mauvaise gestion : « Le premier défi que nous avons à relever est celui de la bonne utilisation des appuis que nous recevons. C’est une question de responsabilité. Je veillerai à ce que la gestion de ces fonds se fasse dans la rigueur et la transparence. J’y attache du prix».
Traoré M. Ahmed
Laurent Gbagbo, salue la décision des bailleurs de fonds, tout en mettant en exergue, les efforts accomplis par l’ensemble des Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire, pour y arriver. Cependant, cette étape, de l’avis du président de la République, n’est pas une fin en soi. Aussi, demande-t-il que les appuis financiers qu’induira cette décision, puissent être consacrés, en priorité, à l’apurement de la dette intérieure. Le chef de l’Etat a par la suite informé la nation de l’adoption par le gouvernement d’un Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), indispensable pour arriver aux décisions que viennent de prendre le FMI et la Banque mondiale. Et de mettre en garde ses compatriotes contre la mauvaise gestion : « Le premier défi que nous avons à relever est celui de la bonne utilisation des appuis que nous recevons. C’est une question de responsabilité. Je veillerai à ce que la gestion de ces fonds se fasse dans la rigueur et la transparence. J’y attache du prix».
Traoré M. Ahmed