Plus de 100 jeunes issus des 19 régions du pays suivent un séminaire de formation sur « les dangers de la prolifération et l'utilisation abusive des Armes légères et de petit calibre » (Alpc). Une initiative de la section ivoirienne du Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'Ouest (Rasalao-ci) en partenariat avec la division Ddr (Désarmement, démobilisation et réinsertion) de l'Onuci. La rencontre, selon Mme Michèle Pépé, présidente du Rasalao-ci, s'inscrit dans la campagne de sensibilisation sur les dangers et la prolifération et l'utilisation abusive des armes légères et de petit calibre initié par le gouvernement ivoirien en collaboration avec le Pnud et le soutien du Programme de contrôle des armes légères de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (Ecosap). Avec pour thème principal, «Implication des jeunes à la consolidation de la paix et à la lutte contre la violence armée », le séminaire vise, entre autres, à faire le plaidoyer pour la ratification en Côte d'Ivoire de la Convention de la Cedeao sur les armes légères. Il s'agira aussi de faire du lobbying en vue de la création et l'installation effective de la Commission nationale de lutte contre les Alpc dont le président, le général Adjoussou, bien que nommé depuis longtemps, ne peut travailler, sa structure ne se limitant qu'à sa seule personne. Enfin, il est attendu un plaidoyer pour le soutien par la Côte d'Ivoire du Traité international sur le commerce des armes (Tca). Dans la communication inaugurale, Mme Victorine Wodié, présidente de la Commission nationale des droits de l'Homme (Cndh.ci), a expliqué d'une part, que la prolifération abusive des armes légères et de petit calibre est une négation des droits de l'Homme. Et d'autre part, que le respect des droits de l'Homme pouvait être une des solutions à l'éradication du phénomène.
Ousmane Diallo
Correspondant régional
Ousmane Diallo
Correspondant régional
