Le Dr. Albert MABRI Toikeusse, ministre des Transports, était l’invité de la 12ème édition des « Matinales du CICG », le mercredi 1er avril 2009. Un espace d’échanges entre le Gouvernement et la presse. Cette rencontre a eu lieu à Abidjan-Plateau. Il était entouré de Mme Anne-Marie KONAN-PAYNE, Directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), et de ses principaux collaborateurs.
Dans sa déclaration liminaire, M. Albert MABRI Toikeusse, ministre des Transports, a présenté le bilan des actions entreprises ans les secteurs routiers, ferroviaire, aérien et maritime depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance. Ainsi, en 2000, le réseau routier de la Côte d’Ivoire s’étendait sur 85000 Km dont 75000 de routes bitumées et 150 Km d’autoroutes. Le réseau ferroviaire, long de 1260 Km, relie le pays au Burkina Faso avec lequel il a été l’élément moteur des échanges de la Côte d’Ivoire. Concernant le transport maritime, la construction de deux ports à Abidjan et San-Pedro sur la façade maritime a contribué au développement du trafic marin. Au niveau du transport aérien, le pays possède trois aéroports internationaux à Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké. 14 autres villes possèdent des aéroports nationaux et 27, des aérodromes. « Certaines de ces infrastructures ne sont plus opérationnelles », a reconnu le ministre des Transports pour qui l’échec d’Air Afrique et les expériences peu fructueuses de la compagnie nationale Air Ivoire sont à la base des difficultés dans ce secteur.
Il a déploré la crise socio-politique que traverse la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, l’absence d’entretien régulier des infrastructures le vieillissement du pars auto du pays, la baisse drastique des recettes liées au transport des marchandises, la croissance démographique, l’urbanisation et les conflits d’intérêts qui ont porté un coup au secteur des transports.
Comme solution pour redynamiser les transports en Côte d’Ivoire, le Gouvernement de Côte d’Ivoire a mis en place certaines mesures appelées grandes reformes du secteur des transports. Concernant le transport routier, ces reformes tournent autour du permis de conduire, du Fonds de Développement des transports, de la création du Comité national de facilitation et du Comité de gestion des corridors conformément aux directives de la CEDEAO, de l’amélioration de l’offre et de la qualité du transport public urbain (SOTRA, AGETU), de l’adaptation prochaine du statut de l’OSER à la mission de cet outil.
Sur le transport aérien, ces reformes concernent la mise en place de l’Autorité National de l’Aviation Civile (ANAC), la certification de l’aéroport. Pour le transport maritime, les reforment portent sur le réajustement du cadre organique de la DGAMP et le code maritime qui est en cours d’adoption. Concernant le transport ferroviaire, les reforment concernent la réalisation d’étude d’un schéma directeur ferroviaire et la relecture de la convention de concession de l’exploitation du réseau ferroviaire.
Les échanges qui ont suivi cette intervention du ministre MABRI Toikeusse ont permis aux journalistes d’être mieux imprégnés de l’état d’avancement de chacune de ces reformes et des relations entre les différents acteurs de ce secteur.
Dans sa déclaration liminaire, M. Albert MABRI Toikeusse, ministre des Transports, a présenté le bilan des actions entreprises ans les secteurs routiers, ferroviaire, aérien et maritime depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance. Ainsi, en 2000, le réseau routier de la Côte d’Ivoire s’étendait sur 85000 Km dont 75000 de routes bitumées et 150 Km d’autoroutes. Le réseau ferroviaire, long de 1260 Km, relie le pays au Burkina Faso avec lequel il a été l’élément moteur des échanges de la Côte d’Ivoire. Concernant le transport maritime, la construction de deux ports à Abidjan et San-Pedro sur la façade maritime a contribué au développement du trafic marin. Au niveau du transport aérien, le pays possède trois aéroports internationaux à Abidjan, Yamoussoukro et Bouaké. 14 autres villes possèdent des aéroports nationaux et 27, des aérodromes. « Certaines de ces infrastructures ne sont plus opérationnelles », a reconnu le ministre des Transports pour qui l’échec d’Air Afrique et les expériences peu fructueuses de la compagnie nationale Air Ivoire sont à la base des difficultés dans ce secteur.
Il a déploré la crise socio-politique que traverse la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, l’absence d’entretien régulier des infrastructures le vieillissement du pars auto du pays, la baisse drastique des recettes liées au transport des marchandises, la croissance démographique, l’urbanisation et les conflits d’intérêts qui ont porté un coup au secteur des transports.
Comme solution pour redynamiser les transports en Côte d’Ivoire, le Gouvernement de Côte d’Ivoire a mis en place certaines mesures appelées grandes reformes du secteur des transports. Concernant le transport routier, ces reformes tournent autour du permis de conduire, du Fonds de Développement des transports, de la création du Comité national de facilitation et du Comité de gestion des corridors conformément aux directives de la CEDEAO, de l’amélioration de l’offre et de la qualité du transport public urbain (SOTRA, AGETU), de l’adaptation prochaine du statut de l’OSER à la mission de cet outil.
Sur le transport aérien, ces reformes concernent la mise en place de l’Autorité National de l’Aviation Civile (ANAC), la certification de l’aéroport. Pour le transport maritime, les reforment portent sur le réajustement du cadre organique de la DGAMP et le code maritime qui est en cours d’adoption. Concernant le transport ferroviaire, les reforment concernent la réalisation d’étude d’un schéma directeur ferroviaire et la relecture de la convention de concession de l’exploitation du réseau ferroviaire.
Les échanges qui ont suivi cette intervention du ministre MABRI Toikeusse ont permis aux journalistes d’être mieux imprégnés de l’état d’avancement de chacune de ces reformes et des relations entre les différents acteurs de ce secteur.
