Les pistes de la région du Moyen-Cavally sont peu carrossables. Conséquences, les ambulances tombent souvent en panne. Et il faut 5h pour parcourir le tronçon Guiglo-Zagné-Taï, long de 20 km. Autre conséquence, des patients meurent avant d’arriver au Chr de Guiglo. En cette saison sèche, où ce tronçon devrait être reprofilé, les crevasses et nid-de-poule inquiètent les transporteurs et les passagers qui l’empruntent. Les passagers sont obligés de descendre, par endroits, pour pousser le taxi-brousse « badjan », bloqué, avant de continuer la route. Aussi, le mauvais état des routes ne permet pas l’écoulement des produits agricoles. « Les routes ne sont pas praticables faute d’entretien », se plaint M. Kéhi Valentin, président des jeunes de Petit-Guiglo. Il précise que face à cet état de fait, « le syndicat n’est pas resté les bras croisés. De plus, les autorités ont pris l’engagement de faire en sorte que les véhicules puissent rouler sur ces routes ». Quant aux chauffeurs, ils indiquent plutôt que l’abandon de certains villages relève de l’insécurité permanente qui y règne. « L’argent d’accord, mais la vie d’abord », soutiennent-ils.
Au total, les sous-préfectures de Taï et Zagné sont victimes de la mauvaise qualité de leur route. Et ce sont les malades qui paient un lourd tribut à cette situation.
Gouagnon Léopold
Correspondant régional
Au total, les sous-préfectures de Taï et Zagné sont victimes de la mauvaise qualité de leur route. Et ce sont les malades qui paient un lourd tribut à cette situation.
Gouagnon Léopold
Correspondant régional