Kessié Ouraga Pierre, un militant FPI mué en porte-parole

Ceux qui n’ont pas hésité à taxer de farce et de comédie la cérémonie d’hommage aux victimes du 29 mars, n’ont pas vraiment tort. Le spectacle qu’il a été donné de voir, prouve à tout point de vue, que les organisateurs de la cérémonie se moquent du malheur des parents des victimes. En premier lieu, le Chef de l’Etat qui a donné sa caution à cette cérémonie, sans pour autant maîtriser les contours. Au point d’émettre des doutes sur sa sincérité quand il s’est présenté très ému au perchoir. La colère des parents des victimes suite aux déclarations de Késsié Ouraga Pierre démontre bien que rien n’a été préparé. Car il est inconcevable que les organisateurs viennent à la cérémonie pour chercher un porte-parole aux parents des victimes. Et pendant que ces derniers se concertent pour en trouver un, susceptible d’exposer leurs préoccupations, le comité d’organisation enregistre déjà Kessié Ouraga Pierre. Ce qui est en réalité, la continuité du plan diabolique préparé par «des véreux et cupides» qui entendent recueillir des dividendes sur ce drame. Si ce n’est déjà fait. Car, Kessié Ouraga n’est, ni de près ni de loin, mêlé aux victimes. Militant du Front populaire ivoirien (FPI), parti du Chef de l’Etat, Kessié habite à la fameuse Rue princesse, dans la commune de Yopougon. Militant et cacique de ce parti à Brihi dans la sous-préfecture de Bayota, Kessié Ouraga et sa clique ont organisé la cérémonie pour duper toute une nation en deuil. Ne dit-on pas que tous les moyens sont bons pour se faire des sous ? Et ça, Kessié Ouraga le sait bien. Au même titre que les responsables du drame du Félicia, Kessié doit répondre de son acte d’hier.

OUATTARA Gaoussou