On dit communément qu`il est plus facile d`entrer à la MACA que d`en ressortir. Et ce n`est pas faux. La preuve, partis hier pour l`accueil de Nanankoua Gnamantêh, ses collègues, parents et amis ont dû attendre des heures et des heures avant de voir libéré le premier prisonnier journaliste du régime de la refondation. Pourtant, cette sortie avait été prévue pour 9 heures. Mais toute cette attente n`a nullement découragé le Directeur général du Groupe " Le Réveil " M Dénis Kah Zion, le Directeur de publication de " Le Nouveau Réveil " M. Patrice Yao, le Directeur de publication de l`hebdomadaire " Le Repère " M. Eddy Péhé, le ministre Kobenan Adjoumani, le président de la JPDCI, M. Kouadio Konan Bertin, la présidente du mouvement " Bédié notre Champion " Mme N`dri Véronique, M. Assalé Raymond et les parents du journaliste Gnamantêh qui sont arrivés à la MACA peu avant 9 heures. Tous ont suivi de loin la longue procédure administrative à laquelle s`est soumis le journaliste du groupe " Le Réveil ".Vers 10 heures 30 minutes, les esprits s`échauffent. Les gardes pénitentiaires continuent de rassurer. Les minutes passent mais point de Gnamantêh. On commence à s`inquiéter (hier c`était le 1er avril). Mais un garde de rassurer encore en ces termes " Il a fini, il sortira ". Personne ne croyait à ce refrain. Le disque est rayé, tous semblent dire. Pourtant il n`avait pas tort. Notre cher prisonnier n`était pas loin. Les minutes qui ont suivi lui ont donné raison. Gnamantêh se signale au dernier poste de police. C`est la joie .Il était 11 heures 17 minutes. La liberté est totale. Il est accueilli rapidement par ses pairs heureux de le retrouver après 15 jours d`emprisonnement. Nanankoua Gnamantêh va poser avec eux. Devant le grand portail de la MACA avant de monter, dans un véhicule pour le domicile du président Bédié. Un véritable parcours du combattant.
DJE KM
Photos: Olga Ottro et Patricia Ziahé
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Photos: Olga Ottro et Patricia Ziahé