A Monsieur le Président
Pour nous, vous avez pleuré. Pour notre jeunesse, vous avez coulé tant de larmes, tant est que si pleurer reste l’une des manifestations extérieures de la douleur interne, alors Monsieur le Président, le monde entier a ressenti avec vous cette vive douleur.
Douleur de savoir cette jeunesse, ces bras valides, venues communier un soir avec le bonheur de tout un peuple, et se retrouver martyrs malgré eux.
Croyez-moi, Monsieur le Président, votre peuple tout entier, les amis de la Côte d’Ivoire, tous ceux qui se sont ou qui se nourrissent encore à ses mamelles, pleurent avec vous.
Mais nous vous savons fort, nous vous savons battant.
Dans votre longue carrière politique, vous avez connu des vertes et des pas mûrs. Relevez encore une fois la tête. Ce sang versé servira de ferment à votre terre ; afin qu’elle fasse fleurir, tant de roses, de limaces, d’eucalyptus dont les pétales tapisseront notre sol, et les odeurs enivrantes berceront notre air.
Dieu lui-même dans sa mansuétude aura pansé vos plaies, celles de la Nation entière et compensera certainement cette perte par une élévation de la Nation au rang des Nations bénies.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Roland DAGHER
Conseiller Economique et Social
Pour nous, vous avez pleuré. Pour notre jeunesse, vous avez coulé tant de larmes, tant est que si pleurer reste l’une des manifestations extérieures de la douleur interne, alors Monsieur le Président, le monde entier a ressenti avec vous cette vive douleur.
Douleur de savoir cette jeunesse, ces bras valides, venues communier un soir avec le bonheur de tout un peuple, et se retrouver martyrs malgré eux.
Croyez-moi, Monsieur le Président, votre peuple tout entier, les amis de la Côte d’Ivoire, tous ceux qui se sont ou qui se nourrissent encore à ses mamelles, pleurent avec vous.
Mais nous vous savons fort, nous vous savons battant.
Dans votre longue carrière politique, vous avez connu des vertes et des pas mûrs. Relevez encore une fois la tête. Ce sang versé servira de ferment à votre terre ; afin qu’elle fasse fleurir, tant de roses, de limaces, d’eucalyptus dont les pétales tapisseront notre sol, et les odeurs enivrantes berceront notre air.
Dieu lui-même dans sa mansuétude aura pansé vos plaies, celles de la Nation entière et compensera certainement cette perte par une élévation de la Nation au rang des Nations bénies.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Roland DAGHER
Conseiller Economique et Social
