Le Centre pour le développement du droit a organisé une table ronde de sensibilisation sur la question.
Après acquisition de leurs maisons, nombreux sont les habitants qui procèdent très vite aux modifications, allant jusqu’à s’installer dans l’irrégularité. Pour avoir fait ce constat, le Centre international pour le développement du droit (Cidd) a organisé une table ronde hier à son siège, à la Riviera-Bonoumin, pour sensibiliser à la question de la copropriété. Le conférencier Kadjané Théodore, expert immobilier, qui a entretenu l’assistance sur «la copropriété en Côte d’Ivoire : quelle réalité ?» justifie cette situation par «la méconnaissance réelle des droits et des obligations des copropriétaires». Ceux-ci «oublient et ignorent même l’existence du voisin et ce faisant, ils font des travaux qui ne concordent point avec le droit», affirme le conférencier, tout en précisant «qu’il ne faut pas violer la vie privée de votre voisin. Malheureusement les bâtiments qui sont construits pour être des rez-de-chaussée sont transformés en R+1 et les initiateurs ont une vue plongeante dans le salon et parfois dans la chambre du voisin. Ce qui n’est pas légal».
Selon le directeur général de la Sogepie, Théophile Gogui, président de cette table ronde, l’irrégularité ne porte pas que sur les habitations. Même les espaces communs sont occupés par certains copropriétaires. «Il y a des copropriétaires qui vont jusqu’à utiliser les terrains qui ont été laissés pour embellir la copropriété. Ils s’en accaparent pour faire les transformations de leurs logements. C’est illégal et gênant». En ce qui concerne les solutions, les intervenants n’en détiennent pas véritablement, en raison de la faiblesse des textes. Tel est le cas de la Sogepie qui «ne dispose pas d’agents assermentés et de fonds», reconnaît son directeur général toutefois M. Gogui a plaidé pour un texte de loi fort qui viendrait sanctionner les réfractaires et surtout faire la centralisation des budgets devant servir à l’entretien et à la maintenance des bâtiments de l’Etat.
Autant de recommandations qui rencontrent l’assentiment du président du Cidd, Komoin François.
Marcelline Gneproust
Après acquisition de leurs maisons, nombreux sont les habitants qui procèdent très vite aux modifications, allant jusqu’à s’installer dans l’irrégularité. Pour avoir fait ce constat, le Centre international pour le développement du droit (Cidd) a organisé une table ronde hier à son siège, à la Riviera-Bonoumin, pour sensibiliser à la question de la copropriété. Le conférencier Kadjané Théodore, expert immobilier, qui a entretenu l’assistance sur «la copropriété en Côte d’Ivoire : quelle réalité ?» justifie cette situation par «la méconnaissance réelle des droits et des obligations des copropriétaires». Ceux-ci «oublient et ignorent même l’existence du voisin et ce faisant, ils font des travaux qui ne concordent point avec le droit», affirme le conférencier, tout en précisant «qu’il ne faut pas violer la vie privée de votre voisin. Malheureusement les bâtiments qui sont construits pour être des rez-de-chaussée sont transformés en R+1 et les initiateurs ont une vue plongeante dans le salon et parfois dans la chambre du voisin. Ce qui n’est pas légal».
Selon le directeur général de la Sogepie, Théophile Gogui, président de cette table ronde, l’irrégularité ne porte pas que sur les habitations. Même les espaces communs sont occupés par certains copropriétaires. «Il y a des copropriétaires qui vont jusqu’à utiliser les terrains qui ont été laissés pour embellir la copropriété. Ils s’en accaparent pour faire les transformations de leurs logements. C’est illégal et gênant». En ce qui concerne les solutions, les intervenants n’en détiennent pas véritablement, en raison de la faiblesse des textes. Tel est le cas de la Sogepie qui «ne dispose pas d’agents assermentés et de fonds», reconnaît son directeur général toutefois M. Gogui a plaidé pour un texte de loi fort qui viendrait sanctionner les réfractaires et surtout faire la centralisation des budgets devant servir à l’entretien et à la maintenance des bâtiments de l’Etat.
Autant de recommandations qui rencontrent l’assentiment du président du Cidd, Komoin François.
Marcelline Gneproust