Affaire des participants à un séminaire intoxiques a Yamoussoukro - La Fondation Houphouët-Boigny accusée

Soupçonnée d'avoir offert de la nourriture avariée aux participants à l'atelier de formation des jeunes sur les dangers de la prolifération des armes légères et de petit calibre sur toute l'étendue du territoire national, la responsable du restaurant " Pizzeria ", Mme Françoise Constantini, a apporté un démenti aux faits qui lui sont reprochés. Arguant que son service traiteur n'est aucunement responsable de ce qui est arrivé aux participants. Pour elle, il est inconcevable que le repas confectionné depuis 12 heures ce jour-là (lundi, ndlr) puisse être à la base de l'indigestion généralisée dont ont été victimes des participants au séminaire du Rasalao-CI. En effet, arrivé dans la capitale politique de Côte d'Ivoire, le Réseau d'actions de lutte contre les armes légères, section Côte d'Ivoire (Rasalao-CI), a choisi le restaurant " Pizzeria " à l'effet de se restaurer. Mais mal en pris aux participants qui, dans la nuit de lundi à mardi, seront confrontés à une indigestion généralisée, doublée de maux de ventre aigus pour la plupart d'entre eux. Il a fallu des soins intensifs pour éviter le pire. Aussitôt, des langues ont désigné le service traiteur du jour responsable du mal. Citée dans la presse, Mme Françoise Constantini a décidé d'apporter des précisions. En dénonçant devant des journalistes que cet acte ne peut être son fait. "Il s'agit d'un sabotage. Cela fait plus de 40 années que je suis dans le métier de la restauration. Je pense que la Fondation Fhb y est pour quelque chose", a-t-elle fait remarqué. Ajoutant que le repas a été bel et bien servi au vu et au su des responsables de la Fondation.
Un peu plutôt, Michèle Pépé, présidente du Rasalao-CI, avait porté un doigt accusateur sur cette prestigieuse Fondation, au sein de laquelle, il existerait une véritable mafia. " Des prestations de service sont imposées aux organisateurs de manifestations ", a-t-elle accusé.
Cette affaire " d'intoxication alimentaire fait vagues dans la capitale politique. Aussi nos tentatives pour avoir la version des faits des responsables de la Fondation Fhb sont restées vaines.

Toussaint N'Gotta
Correspondant régional