Il avait pourtant été respectueux de l'autorité judiciaire, en la personne du substitut du procureur qui l'avait appelé pour un complément d'information sur son dossier. Diakité Mamadou n'a pas eu l'élégance de lui donner la monnaie de cette révérence. Il a illégalement mis aux arrêts ce monsieur enthousiaste et malgré les apparences, âgé de plus de la soixantaine.
Dès lors la machine répressive et détectrice " d'offenses au chef de l'Etat " du palais va se mettre en marche. Tout y passe. Un procureur qui réinvente le droit, qui fait dire à la loi ce qu'elle ne dit pas, qui tente de faire planer sur la tête de toute une corporation l'épée de Damoclès, qui œuvre pour la fermeture, en ces temps refondés de chômage accru, d'une entreprise qui emploie plus d'une cinquantaine d'agents. Il fallait le faire ou périr.
Mais il se trouve qu'en Côte d'Ivoire, il y a encore des magistrats intègres, loyaux à leur conscience professionnelle (on pourrait distinguer deux types de magistrats : magistrats tout court et magistrats professionnels) et qui nous donnent le droit de ne pas désespérer définitivement de notre justice. Elle peut redevenir juste. A ce titre, c'est un message fort que lance la magistrate professionnelle Aïssata Koné. On peut dire le droit dans ce pays sans que le monde s'effondre. Les quelques réticents qui ne le savaient pas doivent emboîter le pas à cette dame qui fait honneur à cette corporation. Elle ne sait que lire le droit et ne peut pas encourager ceux qui veulent exporter la politique dans le temple de Thémis. Chapeau votre honneur, vous êtes une FEMME dans cette république de FLAMMES et vous gardez votre HONNEUR dans cette patrie d'HORREURS !
Comment passer sous silence le collège des avocats de la défense qui ont fait échec à la velléité manifeste du procureur de torturer la loi. Maîtres Blessy, Adjé Luc, Aka Narcisse, et tous ces hommes de lois qui se sont constitués de manière bénévole pour faire reculer l'injustice et porter ainsi assistance à personne en " danger ", mais surtout pour que l'honneur et la dignité humaine ne se consument pas dans cette république en feu. Respect à vos éminences !
C'est peu dire que l'homme à la barbichette revient de la MACA plus requinqué et déterminé à mener le combat des sans-voix. La prison n'est pas une fin en soi. Certains en sont sortis et sont devenus aujourd'hui chef d'Etat, même si c'est de manière calamiteuse. La vie continue, nos déboires aussi sous la refondation. Viens nous guider avec ta canne. Nanan Koua ô ! Gnamien yi hô !
Marckh Mankou !
Dès lors la machine répressive et détectrice " d'offenses au chef de l'Etat " du palais va se mettre en marche. Tout y passe. Un procureur qui réinvente le droit, qui fait dire à la loi ce qu'elle ne dit pas, qui tente de faire planer sur la tête de toute une corporation l'épée de Damoclès, qui œuvre pour la fermeture, en ces temps refondés de chômage accru, d'une entreprise qui emploie plus d'une cinquantaine d'agents. Il fallait le faire ou périr.
Mais il se trouve qu'en Côte d'Ivoire, il y a encore des magistrats intègres, loyaux à leur conscience professionnelle (on pourrait distinguer deux types de magistrats : magistrats tout court et magistrats professionnels) et qui nous donnent le droit de ne pas désespérer définitivement de notre justice. Elle peut redevenir juste. A ce titre, c'est un message fort que lance la magistrate professionnelle Aïssata Koné. On peut dire le droit dans ce pays sans que le monde s'effondre. Les quelques réticents qui ne le savaient pas doivent emboîter le pas à cette dame qui fait honneur à cette corporation. Elle ne sait que lire le droit et ne peut pas encourager ceux qui veulent exporter la politique dans le temple de Thémis. Chapeau votre honneur, vous êtes une FEMME dans cette république de FLAMMES et vous gardez votre HONNEUR dans cette patrie d'HORREURS !
Comment passer sous silence le collège des avocats de la défense qui ont fait échec à la velléité manifeste du procureur de torturer la loi. Maîtres Blessy, Adjé Luc, Aka Narcisse, et tous ces hommes de lois qui se sont constitués de manière bénévole pour faire reculer l'injustice et porter ainsi assistance à personne en " danger ", mais surtout pour que l'honneur et la dignité humaine ne se consument pas dans cette république en feu. Respect à vos éminences !
C'est peu dire que l'homme à la barbichette revient de la MACA plus requinqué et déterminé à mener le combat des sans-voix. La prison n'est pas une fin en soi. Certains en sont sortis et sont devenus aujourd'hui chef d'Etat, même si c'est de manière calamiteuse. La vie continue, nos déboires aussi sous la refondation. Viens nous guider avec ta canne. Nanan Koua ô ! Gnamien yi hô !
Marckh Mankou !