Un mini tsunami a soufflé hier sur les Forces terrestres de Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, chef suprême des Armées a donné un coup de balai dans la « maison ». Des bouleversements qui donnent l’air d’un jeu de dame. Le débat sur la succession du général de brigade, Akaffou Julien (décédé), est désormais bouclé. Le jeune Colonel Deto Leto Firmin, précédemment préfet militaire de Duekoué prend le commandement des forces terrestres (Comter). Le ministre de la Défense, N’guessan Michel l’a reçu à son cabinet juste après sa nomination. Pour le nouveau Comter, Laurent Gbagbo avait déjà balisé le terrain. « Je veux quelqu’un qui a fait la guerre », avait indiqué Laurent Gbagbo au ministre Amani N’guessan. Le Colonel Deto Leto Firmin est un fidèle du régime, il avait été soupçonné de soutenir le soulèvement des soldats contre le gouverneur militaire, le colonel major Guié Glogbo Denis. Le décès tragique d’un de ses fils à Duekoué (il s’est tiré une balle dans la tête) l’avait fortement ébranlé. Cette promotion lui permet de quitter un environnement qui était devenu maussade. Mais là où il atterrit n’est pas un « prêt-à-porter ».
Car la troupe est devenue très exigeante. La nomination du nouveau Comter a entraîné un remue-ménage au niveau des Chefs de corps.
Le chef du protocole de Mangou débarqué
Si les commandants du Bataillon d’artillerie sol air (BASA), Lieutenant-colonel Dadié et le Colonel Adjoumani du Bataillon blindé (BB) sont restés en poste,ce n’est pas le cas du Lieutenant colonel Diarrassouba Zoumana du 1er Bataillon des commandos parachutistes (1er BCP).Il atterrit au 3è Bataillon et cède le 1er BCP au Commandant Toualy Williams. Le 2è bataillon répond désormais du Lieutenant colonel Alphonse Gouanou, ex-patron des troupes prépositionnés à Bondoukou. Quand le lieutenant colonel Doumbia Lacina (ex-préfet militaire de Toulépleu) prend les rênes du 1er Bataillon. L’ex-commandant du 3è bataillon, Lieutenant-colonel Diarrassouba, lui est affecté à la tête de l’ENSOA (l’école nationale des sous-officiers d’active).
Le Lieutenant-colonel Kouamé Julien, en plus de la présidence de la Société omnisport de l’Armée (SOA), commande désormais le Bataillon de commandement de soutien (BCS) sis au sein de l’état-major des Armées.
Pour cette danse des chaises, Philippe Mangou en a profité de se débarrasser de son chef de protocole, Lieutenant Guy Pascal. Pourquoi ? Difficile d’en savoir pour le moment. La nouvelle a surpris plus d’un à l’état-major. Cet officier dont le zèle était légendaire a été reversé au 1er BCP, son corps d’origine.
Par contre des ex-exilés en l’occurrence, le Colonel Yao Yao Jules (ex bouillant porte-parole) et le Colonel Kadjo Mièzou (ex-commandant du Centre de commandement inter-armées tactique) après un long moment de loisivété, sont affectés à l’Inspection des Armées, le garage des indésirables.
Selon nos sources, ce mouvement pourrait se poursuivre au niveau des forces aériennes et des forces maritimes.
Coulibaly Brahima
Car la troupe est devenue très exigeante. La nomination du nouveau Comter a entraîné un remue-ménage au niveau des Chefs de corps.
Le chef du protocole de Mangou débarqué
Si les commandants du Bataillon d’artillerie sol air (BASA), Lieutenant-colonel Dadié et le Colonel Adjoumani du Bataillon blindé (BB) sont restés en poste,ce n’est pas le cas du Lieutenant colonel Diarrassouba Zoumana du 1er Bataillon des commandos parachutistes (1er BCP).Il atterrit au 3è Bataillon et cède le 1er BCP au Commandant Toualy Williams. Le 2è bataillon répond désormais du Lieutenant colonel Alphonse Gouanou, ex-patron des troupes prépositionnés à Bondoukou. Quand le lieutenant colonel Doumbia Lacina (ex-préfet militaire de Toulépleu) prend les rênes du 1er Bataillon. L’ex-commandant du 3è bataillon, Lieutenant-colonel Diarrassouba, lui est affecté à la tête de l’ENSOA (l’école nationale des sous-officiers d’active).
Le Lieutenant-colonel Kouamé Julien, en plus de la présidence de la Société omnisport de l’Armée (SOA), commande désormais le Bataillon de commandement de soutien (BCS) sis au sein de l’état-major des Armées.
Pour cette danse des chaises, Philippe Mangou en a profité de se débarrasser de son chef de protocole, Lieutenant Guy Pascal. Pourquoi ? Difficile d’en savoir pour le moment. La nouvelle a surpris plus d’un à l’état-major. Cet officier dont le zèle était légendaire a été reversé au 1er BCP, son corps d’origine.
Par contre des ex-exilés en l’occurrence, le Colonel Yao Yao Jules (ex bouillant porte-parole) et le Colonel Kadjo Mièzou (ex-commandant du Centre de commandement inter-armées tactique) après un long moment de loisivété, sont affectés à l’Inspection des Armées, le garage des indésirables.
Selon nos sources, ce mouvement pourrait se poursuivre au niveau des forces aériennes et des forces maritimes.
Coulibaly Brahima