Comme annoncé dans notre livraison d'hier, N'Gouan Mathias, PCA de l'OCAB depuis 16 ans, a été débarqué hier, à la suite d'un conseil d'administration.
“N'Gouan Mathias était le président du bureau de l'OCAB. Le conseil d'administration vient de décider de le remplacer et de nommer un nouveau président. Alors, à l'heure où je vous parle, il n'est plus président du conseil d’administration de l’OCAB”. M. Gnui Michel, qui tient ces propos est le nouveau président du conseil d’administration de l’Organisation centrale des producteurs exportateurs ananas et banane (OCAB). Il s’est exprimé ainsi hier, lors d’une conférence de presse à Novotel (Plateau). C’était au terme d’un conseil d’administration de l’outil défendant l’intérêt général des acteurs de la filière ananas et banane. “Nos statuts et règlement intérieur ont été respectés scrupuleusement dans le changement opéré. Parce que nous ne voulons pas paraître comme des putchistes”, rassure M. Gnui Michel. “Sur les 9 administrateurs du conseil, 6 ont répondu présent pour mettre en place un nouveau président”, précise-t-il. Comme pour dire que le conseil a délibéré en toute légalité. Le conférencier a expliqué par ailleurs que le PCA débarqué a “fermé hier toutes les portes de l’OCAB, mettant toutes les secrétaires en congé forcé”. Gnui Michel et son équipe estime que c’est un épiphénomène qui, très rapidement, va être corrigé.
Si N’Gouan Mathias, qui a passé 16 ans à son poste, est évincé, ce n’est pas le cas du secrétaire exécutif de l’OCAB, M. Emmanuel Doli, qui reste à sa place. L’objectif majeur que s’assigne la nouvelle équipe dirigeante de l’OCAB est d’insuffler un sang nouveau à la filière aujourd’hui sinistrée. “La production de la Côte d’Ivoire en terme d’approvisionnement sur le marché européen tournait autour de 85%. Aujourd’hui, elle ne représente plus que 5%. Face à cette situation, il faut se réveiller, afficher une nouvelle volonté. Ça va être difficile, car il faut trouver des financements… Penser aussi à des unités de transformation”, égrène le nouveau patron de l’OCAB. Une structure jusqu’à maintenant plongée, estime-t-on, dans un certain “immobilisme”.
Félix Téha Dessrait
“N'Gouan Mathias était le président du bureau de l'OCAB. Le conseil d'administration vient de décider de le remplacer et de nommer un nouveau président. Alors, à l'heure où je vous parle, il n'est plus président du conseil d’administration de l’OCAB”. M. Gnui Michel, qui tient ces propos est le nouveau président du conseil d’administration de l’Organisation centrale des producteurs exportateurs ananas et banane (OCAB). Il s’est exprimé ainsi hier, lors d’une conférence de presse à Novotel (Plateau). C’était au terme d’un conseil d’administration de l’outil défendant l’intérêt général des acteurs de la filière ananas et banane. “Nos statuts et règlement intérieur ont été respectés scrupuleusement dans le changement opéré. Parce que nous ne voulons pas paraître comme des putchistes”, rassure M. Gnui Michel. “Sur les 9 administrateurs du conseil, 6 ont répondu présent pour mettre en place un nouveau président”, précise-t-il. Comme pour dire que le conseil a délibéré en toute légalité. Le conférencier a expliqué par ailleurs que le PCA débarqué a “fermé hier toutes les portes de l’OCAB, mettant toutes les secrétaires en congé forcé”. Gnui Michel et son équipe estime que c’est un épiphénomène qui, très rapidement, va être corrigé.
Si N’Gouan Mathias, qui a passé 16 ans à son poste, est évincé, ce n’est pas le cas du secrétaire exécutif de l’OCAB, M. Emmanuel Doli, qui reste à sa place. L’objectif majeur que s’assigne la nouvelle équipe dirigeante de l’OCAB est d’insuffler un sang nouveau à la filière aujourd’hui sinistrée. “La production de la Côte d’Ivoire en terme d’approvisionnement sur le marché européen tournait autour de 85%. Aujourd’hui, elle ne représente plus que 5%. Face à cette situation, il faut se réveiller, afficher une nouvelle volonté. Ça va être difficile, car il faut trouver des financements… Penser aussi à des unités de transformation”, égrène le nouveau patron de l’OCAB. Une structure jusqu’à maintenant plongée, estime-t-on, dans un certain “immobilisme”.
Félix Téha Dessrait