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Région Publié le vendredi 3 avril 2009 | Notre Voie

Divo : Le maire et les commerçants à coûteaux tirés

“L'ancien marché dont les installations sont aujourd'hui pratiquement délabrées ne rapporte plus rien à la marie. Au point de vue des taxes municipales. Par conséquent, il faut améliorer tout cet environnement pour restaurer la dignité des populations en général et des commerçants en particulier”. C'est en ces termes que le maire intérimaire Camille Assé Badja, qui était récemment face aux commerçants, a donné les raisons qui l'ont poussé à procéder à leur déguerpissement. Le maire a en outre ajouté que les baraques couvertes de bâches noires dressées çà et là ne lui font pas honneur en tant qu’autorité municipale. Il faut donc aujourd'hui des magasins modernes sur le marché installés depuis longtemps. Malheureusement, le projet du mairie ne rencontre pas entièrement l'assentiment de nombreux commerçants installés depuis longtemps sur le marché central. Ils refusent de partir et aujourd'hui, cette situation qui dure depuis plus de 8 mois fait que rien ne va entre le Maire et la section locale de la FENACCI (fédération nationale des commerçants de Côte d'Ivoire). “Nous ne sommes pas contre le départ de ces lieux. Notre problème, c'est qu'il n'y a pas de site prêt à nous recevoir et on nous demande de partir. Nous sommes près de 600 commerçants concernés par la situation. Nous risquons d'être dans la rue. Ce n'est pas normal”, rétorque Youé Baï Emile, secrétaire exécutif de la section locale de la FENACCI. Il déplore aussi la cherté des places sur le marché. Il faut débourser entre 500.000 F et 1.000.000 pour avoir une place. Le secrétaire exécutif de la FENACCI ne comprend pas aussi pourquoi les autorités municipales ne donnent pas de reçu aux commerçants qui payent leur droit d'installation sur les nouvelles places. “Tous les commerçants ont été prévenus à temps. C'est eux-mêmes qui doivent construire leurs magasins. Ce n'est pas moi. Dans tous les cas, ils doivent partir. Parce que notre ville doit changer de visage. A leur demande je leur ai fixé un délai raisonnable qui a expiré. Je refuse le chantage” martèle le maire. Sollicité pour servir de facilitateur, le Doyen Paul Aloko Tégbo, président du collectif des chefs du département de Divo, n'a pas réussi à ramener le dialogue entre les deux parties. Et aujourd'hui, la situation reste bloquée.

Ibo Cheick Oumar
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