L’image restera à jamais gravée dans la mémoire de millions de personnes. Lors de la cérémonie de l’hommage que la nation ivoirienne a rendu le mercredi 1er avril 2009 aux victimes de la tragédie du stade Félix Houphouet Boigny, suite à la bousculade qui a entraîné la mort de 19 personnes et la blessure de 132 supporters, à l’occasion de Côte d’Ivoire- Malawi du 29 mars, le président Laurent Gbagbo a pleuré. L’on se souvient que prenant la parole après le ministre du Sport Dagobert Banzio, malgré la présence d’un partenaire de personnalités venues partager ces moments de douleur, le premier citoyen ivoirien a abrégé son discours. Torturé par la douleur, il a tout simplement fondu en larmes. Touchés par cette image, les parents des victimes qui ont assisté à la cérémonie n’ont pu contenir eux aussi leurs larmes.
A dire vrai, Laurent Gbagbo a agi en homme d’Etat et en homme tout court. Après avoir décrété trois jours de deuil national, il ne s’est pas contenté de rester au palais ou dans le confort douillet de sa résidence. Il a fait le tour des centres hospitaliers qui ont accueilli les blessés pour leur apporter son réconfort. Ayant pris la pleine mesure du drame qui a frappé de plein fouet la Côte d’Ivoire, il a enjoint le procureur de la République Raymond Tchimou de diligenter une enquête afin de démêler l’écheveau, rechercher les responsables de la tragédie à l’effet de leur faire subir la rigueur de la loi.
En tant qu’être humain, il a exprimé sa douleur. Contrairement à ce que n’aurait pas fait un homme politique ivoirien qui affirme que les grandes douleurs sont muettes. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive à Laurent Gbagbo.
Souvenons- nous les larmes qu’il a versées lors de l’inhumation de Djéni Kobina, ex-secrétaire général du RDR, de la mort de son compagnon de lutte, feu Boga Doudou tombé sous des balles rebelles aux premières heures de la crise politico- militaire ivoirienne. Passons sous silence d’autres exemples pour ne pas allonger la liste. Les deux cas cités plus haut sont révélateurs de la capacité de l’homme à partager la douleur des autres.
Parce qu’il n’est pas courant de voir un homme au sommet de l’Etat pleurer en public, disons que Laurent Gbagbo a encore donné un bel exemple d’humanisme.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr
A dire vrai, Laurent Gbagbo a agi en homme d’Etat et en homme tout court. Après avoir décrété trois jours de deuil national, il ne s’est pas contenté de rester au palais ou dans le confort douillet de sa résidence. Il a fait le tour des centres hospitaliers qui ont accueilli les blessés pour leur apporter son réconfort. Ayant pris la pleine mesure du drame qui a frappé de plein fouet la Côte d’Ivoire, il a enjoint le procureur de la République Raymond Tchimou de diligenter une enquête afin de démêler l’écheveau, rechercher les responsables de la tragédie à l’effet de leur faire subir la rigueur de la loi.
En tant qu’être humain, il a exprimé sa douleur. Contrairement à ce que n’aurait pas fait un homme politique ivoirien qui affirme que les grandes douleurs sont muettes. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive à Laurent Gbagbo.
Souvenons- nous les larmes qu’il a versées lors de l’inhumation de Djéni Kobina, ex-secrétaire général du RDR, de la mort de son compagnon de lutte, feu Boga Doudou tombé sous des balles rebelles aux premières heures de la crise politico- militaire ivoirienne. Passons sous silence d’autres exemples pour ne pas allonger la liste. Les deux cas cités plus haut sont révélateurs de la capacité de l’homme à partager la douleur des autres.
Parce qu’il n’est pas courant de voir un homme au sommet de l’Etat pleurer en public, disons que Laurent Gbagbo a encore donné un bel exemple d’humanisme.
Roger Okou Vabé: rogerokou@yahoo.fr
