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Sport Publié le vendredi 3 avril 2009 | Notre Voie

Prise en charge des victimes du drame du "Félicia" : Les blessés reçoivent les soins gracieusement

Les blessés de la bousculade du dimanche 29 mars 2009, au stade Houphouët Boigny, sont effectivement pris en charge par les structures sanitaires de la Côte d’Ivoire. Les soins, passés les disfonctionnements des premières heures qui ont suivi, sont totalement gratuits pour ceux d’entre qui ont été identifiés par l’Office national du sport (ONS). Le quotidien Notre Voie a pu le constater dans les CHU de Treichville et de Yopougon où il s’est rendu hier.

Au CHU de Treichville, de sources proches des parents des victimes, il ne reste que trois blessés graves. “Nous sommes les seuls en ce moment au CHU de Treichville. Les autres ont été libérés après avoir reçu les soins pour certains”, a confié M. Touré Emmanuel, un ami de M. Koné Zana, un blessé grave en ce moment hospitalisé.

Le Pr. Ezani Niamké, directeur général du CHU de Treichville, a refusé de répondre aux préoccupations de Notre Voie arguant qu’il n’est pas autorisé à parler à la presse, en dehors du responsable de la communication du ministère de la Santé, M. N’Da Siméon.

Selon des informations glanées sur place au CHU de Treichville, les premiers blessés arrivés ont dû payer de leurs poches les ordonnances médicales et ce malgré l’annonce faite à la télévision le dimanche de la gratuité des soins par les ministres du Sport et de l’Intérieur.

Pour M. N’Da Siméon, rencontré au hasard à la Direction générale du CHU de Treichville, il n’y a pas eu de prise en charge dès les premières heures parce qu’il y avait une rupture de médicaments. Ce qui a fait croire que la prise en charge n’est pas réelle. “Mais à présent, tout est entré dans l’ordre”, a-t-il rassuré. Une autre source qui a requis l’anonymat explique de son côté ce décalage par les lourdeurs administratives. Il rassure aussi que la prise en charge est à présent effective.

Ces propos sont confirmés par les parents et proches des victimes qui sont unanimes pour dire que dès les premières heures, ils ont été obligés d’acheter les médicaments et de payer les premiers soins. Mais, confirment-ils, après le passage dans la nuit du dimanche de M. Jacques Anouma, président de la FIF, et de M. Dagobert Banzio, ministre du Sport et des Loisirs, les prises en charge ont commencé de façon progressive.

Dans ce CHU, les trois blessés graves qui restent sont dans une situation préoccupante. Koné Zana, une victime, a eu une double fracture du péroné et une fracture du genou droit. Il est hospitalisé après avoir été opéré. L’autre blessé grave, Koné Drissa, est victime d’un traumatisme crânien et a une oreille arrachée. Il est suivi de très près par le corps médical car sa situation est jugée préoccupante. Quant au dernier, Oté Edouard, il souffre d’une fracture du fémur et de lésions au dos.

A Yopougon, les choses se déroulent à présent bien, selon Mme Soumahoro Adja, sous-directrice des soins infirmiers et obstétricaux du CHU. Ici, ce sont, à l’en croire, 16 malades que cet établissement a reçus. Mais une catégorie de blessés se plaint de n’être pas prise en charge parce qu’arrivées après le 31 mars, délai que l’ONS a donné pour arrêter sa liste des malades pris en charge. C’est le cas de M. Lobo Guy Charles qui a affirmé à notre équipe de reportage que depuis deux jours, il n’est pas pris en charge malgré sa fracture à la rotule. Ce que Mme Soumahoro a confirmé. “Mais je suis en train de plaider son cas pour qu’il soit pris en charge”, a-t-elle soutenu.

Ouraga Franck (Stagiaire)
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