Les travaux de la 20ème réunion du Bureau exécutif, qui s’est tenue les 2 et 3 avril, à Abidjan, se sont soldés par trois résolutions et une déclaration baptisée « la déclaration d’Abidjan ». Ces résolutions, à l’initiative de la ville américaine de Cambridge et du district d’Abidjan, portent respectivement sur la situation militaire à Gaza après la guerre de janvier entre le Hamas et l’Etat d’Israël, l’organisation des Jeunes des Villes messagères de la paix en réseau via l’Internet pour construire un monde de paix et la situation des enfants soldats. Celles-ci vont être transmises à l’Assemblée générale qui les appréciera avant de décider ou non de les programmer comme des activités retenues pour l’année 2009 dont chaque ville membre de l’Association internationale des Villes messagères de la paix (AIVMP) devra faire rapport à la 21ème réunion du bureau exécutif. Il faut noter que comme chaque ville messagère de la paix, la présidence et le secrétariat de l’association font un rapport annuel d’activités, notamment un rapport financier. La résolution d’Abidjan sur les enfants- soldats proposée par le district de la capitale économique de Côte d’Ivoire et portée par l’Aivmp, soutient toutes les actions ou déclarations des Instances des Nations unies en faveur du respect des Droits de l’enfant, les principes de Droit international édictés en faveur de la protection ou de la survie de l’enfant notamment en période de guerre. Cette association estime que chaque enfant, victime ou acteur direct ou indirect de tout conflit actuel ouvert ou fermé, est un potentiel criminel. Il peut être un danger certain pour l’humanité, l’équilibre et la paix mondiale future.
Par ailleurs, selon elle, aucun motif, aucune considération humaine sérieuse ne peut expliquer ou justifier qu’un peuple, un groupe d’individus ou qu’une cause mette en péril la survie d’un enfant en l’utilisant pour les besoins d’une guerre, n’importe laquelle. L’Association internationale des Villes messagères de la paix a donc décidé de condamner l’utilisation et les utilisateurs, sous toutes les formes, des enfants comme soldats ou acteurs directs ou indirects pendant les conflits armés ou non. De soutenir ou travailler, directement ou sur saisine, sur tout projet local, national ou international ayant pour objectif d’écarter les enfants des sphères de guerre et de lutter contre le phénomène des enfants –soldats. L’Aivmp veut encourager ses membres à discuter et développer avec leurs gouvernements, les organisations gouvernementales et les Ong des moyens pratiques institutionnels, législatifs ou humains permettant de soutenir les enfants-soldats et les aider à s’insérer correctement dans les systèmes éducatifs ou dans le tissu économique et social. La déclaration d’Abidjan a mis en lumière les efforts notables du Gouverneur de ce district qui a réussi, depuis 1997, à faire tenir de nouveau les réunions de l’Aivmp sur le continent africain. Signant de par cet acte le retour et le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international et notamment au sein des 89 villes que compte cette association présente sur les cinq continents. Aussi, le bureau exécutif de l’Aivmp a-t-elle reconnu que la crise n’a nullement entamé la passion pour la paix d’Abidjan. Elle s’est félicitée de l’engouement des autorités politiques et administratives de la Côte d’Ivoire, qui ont démontré à l’ensemble des villes messagères de la paix l’attachement viscéral des Ivoiriens à la paix. Le gouverneur du District d’Abidjan, Pierre Amondji, a plaidé pour la candidature du District de Yamoussoukro et a sensibilisé les maires de certaines villes à adhérer à l’Aivmp, qui comme l’Aimf (Association internationale des maires francophones) est un instrument de coopération décentralisée et qui profite au développement des cités. Amondji a offert à ses hôtes après la cérémonie de planting d’arbres au palais de la culture, une ballade sur le plan d’eau lagunaire d’Abidjan.
Franck A. Zagbayou
Par ailleurs, selon elle, aucun motif, aucune considération humaine sérieuse ne peut expliquer ou justifier qu’un peuple, un groupe d’individus ou qu’une cause mette en péril la survie d’un enfant en l’utilisant pour les besoins d’une guerre, n’importe laquelle. L’Association internationale des Villes messagères de la paix a donc décidé de condamner l’utilisation et les utilisateurs, sous toutes les formes, des enfants comme soldats ou acteurs directs ou indirects pendant les conflits armés ou non. De soutenir ou travailler, directement ou sur saisine, sur tout projet local, national ou international ayant pour objectif d’écarter les enfants des sphères de guerre et de lutter contre le phénomène des enfants –soldats. L’Aivmp veut encourager ses membres à discuter et développer avec leurs gouvernements, les organisations gouvernementales et les Ong des moyens pratiques institutionnels, législatifs ou humains permettant de soutenir les enfants-soldats et les aider à s’insérer correctement dans les systèmes éducatifs ou dans le tissu économique et social. La déclaration d’Abidjan a mis en lumière les efforts notables du Gouverneur de ce district qui a réussi, depuis 1997, à faire tenir de nouveau les réunions de l’Aivmp sur le continent africain. Signant de par cet acte le retour et le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international et notamment au sein des 89 villes que compte cette association présente sur les cinq continents. Aussi, le bureau exécutif de l’Aivmp a-t-elle reconnu que la crise n’a nullement entamé la passion pour la paix d’Abidjan. Elle s’est félicitée de l’engouement des autorités politiques et administratives de la Côte d’Ivoire, qui ont démontré à l’ensemble des villes messagères de la paix l’attachement viscéral des Ivoiriens à la paix. Le gouverneur du District d’Abidjan, Pierre Amondji, a plaidé pour la candidature du District de Yamoussoukro et a sensibilisé les maires de certaines villes à adhérer à l’Aivmp, qui comme l’Aimf (Association internationale des maires francophones) est un instrument de coopération décentralisée et qui profite au développement des cités. Amondji a offert à ses hôtes après la cérémonie de planting d’arbres au palais de la culture, une ballade sur le plan d’eau lagunaire d’Abidjan.
Franck A. Zagbayou