Aujourd’hui et demain a lieu, à Abidjan, à l'hôtel du Golf, un atelier sur l'évaluation des capacités des producteurs privés de programmes audiovisuels en Côte d'Ivoire.
Un séminaire qui arrive à point nommé. Depuis la restitution des travaux sur la libéralisation de l'espace audiovisuel en Côte d'Ivoire, nombreux sont les producteurs privés, dans ce secteur, qui pensent que l'heure est arrivée pour eux de jouer leur partition. Soit. Mais en l'absence d'une réglementation, il était à craindre que l'anarchie s'installe, que l'informel soit la forme légale d'exercice du métier. Ainsi de cet atelier qui rassemblera une cinquantaine de personnes provenant des Institutions, structures et organisations suivantes : le Cabinet du ministre de la Communication et structures centrales sous tutelle ; le Cabinet du ministre de la Culture et des structures sous tutelle; le ministère de l'Economie et des Finances ; le Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd); le Centre national des arts et de la culture (Cnac) ; les entreprises de production audiovisuelle ;les organisations professionnelles du secteur;les entreprises audiovisuelles et les organisations professionnelles et syndicales des médias audiovisuels. Les commissions, au nombre de quatre débattront des objectifs spécifiques de l'atelier afin d'apporter des réponses aux problèmes identifiés pendant les travaux préparatoires. L'atelier entend, en effet, baliser, avec les uns et les autres, les contours de la profession, pour donner une chance au développement des métiers de la production audiovisuelle. En d'autres termes, il vise à " identifier les problèmes essentiels dont la bonne résolution permettrait de créer les conditions d'un développement durable et efficace de la production audiovisuelle ". Et ce, dans la droite ligne de la loi n° 2004-644 du 14 décembre 2004 qui a défini les conditions d'une plus large ouverture de l'espace audiovisuel en Côte d'Ivoire. Or, l'état des lieux, comme l'avait établi l'étude initiée par le ministère de la Communication avec le financement du Fonds européen de développement (Fed), ne pousse guère à l'euphorie, même si l'enthousiasme des uns et des autres est à saluer. Elle indique en effet que la production audiovisuelle nationale, " bien qu'elle soit de qualité, évolue dans un environnement peu professionnel".
Deux jours durant, l'atelier financé par l'Etat entend passer au peigne fin le monde de la production audiovisuelle, en recensant les problèmes économiques de ce secteur, les conditions d'une application diligente des facilités fiscales octroyées par les accords supra nationaux signés par la Côte d'Ivoire, définir les conditions d'une meilleure professionnalisation de la relation producteurs/diffuseurs; apporter des solutions aux problèmes institutionnels des sociétés de production (statuts) et envisager une organisation fédérative des associations de professionnels ; rechercher le relèvement du niveau de compétence par la formation, etc. Vaste programme.
Michel Koffi
Un séminaire qui arrive à point nommé. Depuis la restitution des travaux sur la libéralisation de l'espace audiovisuel en Côte d'Ivoire, nombreux sont les producteurs privés, dans ce secteur, qui pensent que l'heure est arrivée pour eux de jouer leur partition. Soit. Mais en l'absence d'une réglementation, il était à craindre que l'anarchie s'installe, que l'informel soit la forme légale d'exercice du métier. Ainsi de cet atelier qui rassemblera une cinquantaine de personnes provenant des Institutions, structures et organisations suivantes : le Cabinet du ministre de la Communication et structures centrales sous tutelle ; le Cabinet du ministre de la Culture et des structures sous tutelle; le ministère de l'Economie et des Finances ; le Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd); le Centre national des arts et de la culture (Cnac) ; les entreprises de production audiovisuelle ;les organisations professionnelles du secteur;les entreprises audiovisuelles et les organisations professionnelles et syndicales des médias audiovisuels. Les commissions, au nombre de quatre débattront des objectifs spécifiques de l'atelier afin d'apporter des réponses aux problèmes identifiés pendant les travaux préparatoires. L'atelier entend, en effet, baliser, avec les uns et les autres, les contours de la profession, pour donner une chance au développement des métiers de la production audiovisuelle. En d'autres termes, il vise à " identifier les problèmes essentiels dont la bonne résolution permettrait de créer les conditions d'un développement durable et efficace de la production audiovisuelle ". Et ce, dans la droite ligne de la loi n° 2004-644 du 14 décembre 2004 qui a défini les conditions d'une plus large ouverture de l'espace audiovisuel en Côte d'Ivoire. Or, l'état des lieux, comme l'avait établi l'étude initiée par le ministère de la Communication avec le financement du Fonds européen de développement (Fed), ne pousse guère à l'euphorie, même si l'enthousiasme des uns et des autres est à saluer. Elle indique en effet que la production audiovisuelle nationale, " bien qu'elle soit de qualité, évolue dans un environnement peu professionnel".
Deux jours durant, l'atelier financé par l'Etat entend passer au peigne fin le monde de la production audiovisuelle, en recensant les problèmes économiques de ce secteur, les conditions d'une application diligente des facilités fiscales octroyées par les accords supra nationaux signés par la Côte d'Ivoire, définir les conditions d'une meilleure professionnalisation de la relation producteurs/diffuseurs; apporter des solutions aux problèmes institutionnels des sociétés de production (statuts) et envisager une organisation fédérative des associations de professionnels ; rechercher le relèvement du niveau de compétence par la formation, etc. Vaste programme.
Michel Koffi