Hier, s’est achevé, à Bruxelles, le colloque organisé par la Commission européenne sur le thème “Culture et création, facteurs de développement”.
La grande salle de conférences du Palais d’Egmont a fait son plein, mercredi, à l’ouverture. En présence M. Stefano Manservisi, directeur général du Développement et des relations avec les Acp, se sont réunis des professionnels de la culture et du développement.
«Il faut que le monde des professionnels puisse dire aux décideurs : ?Voici ce qu’on veut?
Il faut que la création culturelle puisse trouver un soutien fort dans les politiques culturelles et du développement. Il faut… ». Ce plaidoyer, M. Manservisi, le servira à ses invités du jour. Comme un défi à relever tous, ensemble, mais avec d’abord la vision des professionnels.
Reprécisant sa pensée, il la qualifiera de pro-Europe, pro-efficacité pour une politique de soutien.
Cette initiative, à laquelle participent des décideurs politiques des pays Acp et des Etats membres de l’Ue, vise à créer un réel espace de débat, d’analyse et d’échange de visions, afin d’identifier des solutions concrètes susceptibles de renforcer les futures actions de l’Ue dans les domaines de la culture et du développement. Le rôle de la Commission n’est pas de décider, de centraliser, précisera-t-il ; mais de fédérer les intelligences, de coordonner, de créer les conditions pour une meilleure efficacité dans l’action et une meilleure relation avec d’autres partenaires : Unesco, Cnuced, etc.
La culture comme supplément d’âme ! Sa conviction est établie : « Au moment où le monde traverse probablement une des crises économiques les plus graves depuis 80 ans, où des crises alimentaires, climatiques et énergétiques nous rappellent la fragilité de nos modèles de développement, il nous faut reconstruire l’avenir sur quelques idées simples. Culture et création en seront le socle et la dynamique à mon sens », prédisait-il, avec forte conviction.
Mercredi dernier, il a redit cette profession de foi, balayant du revers de la main la question de la perte d’identité face à la globalisation. Au contraire, pour lui, cette globalisation porte sur une opportunité : la rencontre de l’autre porteuse de valeurs.
Face donc au manque de visibilité « du gisement d’innovation et de créativité » que regorgent les Acp, l’Union européenne entend jouer sa partition. Elle la joue depuis d’ailleurs. Son credo : « s’ouvrir davantage aux idées, coopérer davantage, être solidaire, protéger les plus précaires… ». En termes de comparaison : « L’Union européenne est le premier donateur mondial en aide au développement au monde avec 48 milliards d’euros en 2006. L’Europe est l’espace le plus solidaire au monde, loin devant les Etats-Unis et le Japon… »
Dans son allocution, M. Manservisi indiquera aux experts qu’il ne s’agira pas de produire des discours, d’aligner des catalogues de projets, mais de consolider, sur la base des réflexions, des pistes neuves pour donner une impulsion à la culture dans les pays Acp. Afin qu’elle soit vue comme un pilier puissant jouant un rôle efficace dans la promotion des valeurs.
Les actions de l’Ue établies sur la base de programmes en faveur de la promotion de la culture dans les pays Acp ne se comptent pas. Il n’est pour s’en convaincre que de citer le Programme d’appui aux industries culturelles des pays Acp ; le programme Acp films, le Fonds régional pour la promotion de la coopération et les échanges culturels en Afrique.
Michel Koffi
Envoyé spécial à Bruxelles
La grande salle de conférences du Palais d’Egmont a fait son plein, mercredi, à l’ouverture. En présence M. Stefano Manservisi, directeur général du Développement et des relations avec les Acp, se sont réunis des professionnels de la culture et du développement.
«Il faut que le monde des professionnels puisse dire aux décideurs : ?Voici ce qu’on veut?
Il faut que la création culturelle puisse trouver un soutien fort dans les politiques culturelles et du développement. Il faut… ». Ce plaidoyer, M. Manservisi, le servira à ses invités du jour. Comme un défi à relever tous, ensemble, mais avec d’abord la vision des professionnels.
Reprécisant sa pensée, il la qualifiera de pro-Europe, pro-efficacité pour une politique de soutien.
Cette initiative, à laquelle participent des décideurs politiques des pays Acp et des Etats membres de l’Ue, vise à créer un réel espace de débat, d’analyse et d’échange de visions, afin d’identifier des solutions concrètes susceptibles de renforcer les futures actions de l’Ue dans les domaines de la culture et du développement. Le rôle de la Commission n’est pas de décider, de centraliser, précisera-t-il ; mais de fédérer les intelligences, de coordonner, de créer les conditions pour une meilleure efficacité dans l’action et une meilleure relation avec d’autres partenaires : Unesco, Cnuced, etc.
La culture comme supplément d’âme ! Sa conviction est établie : « Au moment où le monde traverse probablement une des crises économiques les plus graves depuis 80 ans, où des crises alimentaires, climatiques et énergétiques nous rappellent la fragilité de nos modèles de développement, il nous faut reconstruire l’avenir sur quelques idées simples. Culture et création en seront le socle et la dynamique à mon sens », prédisait-il, avec forte conviction.
Mercredi dernier, il a redit cette profession de foi, balayant du revers de la main la question de la perte d’identité face à la globalisation. Au contraire, pour lui, cette globalisation porte sur une opportunité : la rencontre de l’autre porteuse de valeurs.
Face donc au manque de visibilité « du gisement d’innovation et de créativité » que regorgent les Acp, l’Union européenne entend jouer sa partition. Elle la joue depuis d’ailleurs. Son credo : « s’ouvrir davantage aux idées, coopérer davantage, être solidaire, protéger les plus précaires… ». En termes de comparaison : « L’Union européenne est le premier donateur mondial en aide au développement au monde avec 48 milliards d’euros en 2006. L’Europe est l’espace le plus solidaire au monde, loin devant les Etats-Unis et le Japon… »
Dans son allocution, M. Manservisi indiquera aux experts qu’il ne s’agira pas de produire des discours, d’aligner des catalogues de projets, mais de consolider, sur la base des réflexions, des pistes neuves pour donner une impulsion à la culture dans les pays Acp. Afin qu’elle soit vue comme un pilier puissant jouant un rôle efficace dans la promotion des valeurs.
Les actions de l’Ue établies sur la base de programmes en faveur de la promotion de la culture dans les pays Acp ne se comptent pas. Il n’est pour s’en convaincre que de citer le Programme d’appui aux industries culturelles des pays Acp ; le programme Acp films, le Fonds régional pour la promotion de la coopération et les échanges culturels en Afrique.
Michel Koffi
Envoyé spécial à Bruxelles
