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Art et Culture Publié le vendredi 3 avril 2009 | Notre Voie

Séminaire de l’Eglise du christianisme céleste à Imèko (Nigeria) - Emmanuel Oshoffa : "La formation est un besoin pressant pour le Diocèse de Côte d’Ivoire"

Le président mondial de l’Eglise du christianisme céleste, le révérend pasteur Emmanuel Oshoffa, a déclaré que la formation est une urgence pour le Diocèse de Côte d’Ivoire en vue de relever les défis futurs de son église dans ce pays, mais aussi dans les autres pays. Il a fait cette déclaration, le mardi 31 mars dernier, au Centre de conférence, de la cité céleste, à Imèko (Nigeria), à la cérémonie officielle d’ouverture du séminaire de formation des responsables de ladite église.

“L’Eglise du christianisme céleste et sa mission” est le thème central du séminaire. “Notre rassemblement ne posera pas seulement les problèmes de développement mais aussi celui de l’avènement des Saintes Ecritures. C’est en cela que nous devons poser la question de savoir si nous sommes toujours sur la droite ligne de la mission et la doctrine de l’Eglise », s’est-il interrogé.
Pour Emmanuel Oshoffa, il est naturel d’avoir des doutes compte tenu des turbulences que l’Eglise traverse. “Toutefois, nous devons avoir à l’esprit que le vœu de Dieu se réalisera et que nous avons, par conséquent, le devoir d’accomplir son œuvre en vue de relever les défis futurs”, a-t-il dit.

Selon le révérend-pasteur, la formation doit contribuer à l’épanouissement de l’Eglise en Côte d’Ivoire et dans les autres pays. Il n’a pas manqué de demander aux séminaristes de prêter attention à la parole de Dieu, de prier pour dominer l’œuvre du diable et de chercher à comprendre ce qui dépasse leur entendement.

Lundi dernier, lors de la première journée de formation, le recteur du séminaire de l’Eglise du christianisme céleste basée à Lagos, le supérieur évangéliste, S.O Akandé, a attiré l’attention des chargés de paroisse sur leurs écarts de langage qui ne sont pas propices à l’avancée de l’Eglise. “Nous serons jugés de la façon dont nous jugeons” a-t-il prévenu. Il leur a recommandé le respect de Dieu, de la hiérarchie et de l’autorité de l’Eglise. Le recteur a aussi fait un rappel sur l’usage et la répartition des quêtes au sein de l’Eglise. Il a, par ailleurs, présenté les excuses aux francophones par rapport aux documents qui ne sont pas traduits en français. Il a promis qu’en décembre prochain, tous les documents seront traduits en français. Il leur a en outre proposé de présenter leurs thèmes assez tôt pour qu’ils soient pris en compte pour les futurs séminaires où les francophones pourront exposer.

Ce sont plus de 300 participants venus de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Nigeria, du Bénin, etc., qui prennent part à cette formation qui prend fin ce jeudi 2 avril. Les Ivoiriens sont au nombre d’une quarantaine.

Kanon Luc, président du Comité national directeur (CDN) a pris part à la cérémonie d’ouverture du séminaire.

Gomon Edmond envoyé spécial
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