Sans contrepartie, la Chine offre un hôpital d’une valeur de cinq milliards de F. à la capitale du Fromager.
La coopération ivoiro-chinoise se porte bien. Même très bien. Une santé de fer qu’elle a cette coopération qui vient d’ajouter un autre pilier à sa consolidation par cette cérémonie de pose de la première pierre d’un hôpital général, un geste qui a pris l’ampleur d’un événement historique pour Gagnoa, la ville natale du Président de la République. C’est que cette ville rêvait depuis des années d’un hôpital digne de son positionnement géographique et régional. Le rêve a pris forme grâce au gouvernement chinois qui vient de lui offrir un hôpital d’une valeur de cinq milliards de Fcfa.
«Je suis heureux que cet hôpital se situe à Babré. Je suis né à Babré. Mon père a grandi à Babré, il s’est marié là, je suis né là. Je viendrai souvent suivre les travaux» (comme il l’a fait pour l’hôtel des députés à Yamoussoukro). La construction de cet hôpital à Gagnoa, plus précisément à Babré, prend un sens symbolique fort pour le Président Laurent Gbagbo. Mais au-delà du symbole, cette infrastructure est d’une importance capitale pour Gagnoa, véritable carrefour de la région.
S’étendant sur une superficie de trois hectares (dont 6700 m2 seront bâtis) sur les vingt (hectares) offerts par Ottro Zirignon Laurent, Pca de la Sir, cet hôpital, selon la description du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Allah Rémi, aura cette ossature finale : un département pour la médecine générale, un autre pour la pédiatrie, un domaine réservé à la gynécologie et à l’obstétrique et une grande porte ouverte à l’imagerie médicale. Avec, à la clé, une capacité d’accueil de 104 lits.
Cet hôpital, dont les travaux commenceront dans les jours à venir, vient parachever la structuration pyramidale du système sanitaire du département de Gagnoa, déjà dotée d’un Centre hospitalier régional (à équiper en plateau technique) et d’un dispensaire.
Ce don est l’expression de l’engagement de la Chine aux côtés de la Côte d’Ivoire : «le gouvernement chinois sera toujours aux côtés de la Côte d’Ivoire», a rappelé, une fois encore, S.E.M Wei Wenhua, au nom de son pays. Avant d’ajouter : «il nous faut inventer ensemble de nouveaux moyens de coopération bilatérale». Cette coopération, qui s’étend à la politique, à l’économie, aux échanges culturels et à bien d’autres domaines, donne à voir une Chine «prête à soutenir la reconstruction de la Côte d’Ivoire». Il est bon de rappeler que ce pays a offert deux lycées (Touba et Anyama), réalisés l’année dernière, à la Côte d’Ivoire. Sans oublier ce don de 125 millions de francs en équipement pour le premier maillon de l’Institut national de paludisme. Des gestes de partage qui viennent s’ajouter à bien d’autres.
Etaient présents à cette cérémonie, les ministres ivoiriens des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko, et de la Réconciliation et des relations avec les Institutions, Dano Djédjé.
Agnès Kraidy
Envoyée spéciale à Gagnoa
La coopération ivoiro-chinoise se porte bien. Même très bien. Une santé de fer qu’elle a cette coopération qui vient d’ajouter un autre pilier à sa consolidation par cette cérémonie de pose de la première pierre d’un hôpital général, un geste qui a pris l’ampleur d’un événement historique pour Gagnoa, la ville natale du Président de la République. C’est que cette ville rêvait depuis des années d’un hôpital digne de son positionnement géographique et régional. Le rêve a pris forme grâce au gouvernement chinois qui vient de lui offrir un hôpital d’une valeur de cinq milliards de Fcfa.
«Je suis heureux que cet hôpital se situe à Babré. Je suis né à Babré. Mon père a grandi à Babré, il s’est marié là, je suis né là. Je viendrai souvent suivre les travaux» (comme il l’a fait pour l’hôtel des députés à Yamoussoukro). La construction de cet hôpital à Gagnoa, plus précisément à Babré, prend un sens symbolique fort pour le Président Laurent Gbagbo. Mais au-delà du symbole, cette infrastructure est d’une importance capitale pour Gagnoa, véritable carrefour de la région.
S’étendant sur une superficie de trois hectares (dont 6700 m2 seront bâtis) sur les vingt (hectares) offerts par Ottro Zirignon Laurent, Pca de la Sir, cet hôpital, selon la description du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Allah Rémi, aura cette ossature finale : un département pour la médecine générale, un autre pour la pédiatrie, un domaine réservé à la gynécologie et à l’obstétrique et une grande porte ouverte à l’imagerie médicale. Avec, à la clé, une capacité d’accueil de 104 lits.
Cet hôpital, dont les travaux commenceront dans les jours à venir, vient parachever la structuration pyramidale du système sanitaire du département de Gagnoa, déjà dotée d’un Centre hospitalier régional (à équiper en plateau technique) et d’un dispensaire.
Ce don est l’expression de l’engagement de la Chine aux côtés de la Côte d’Ivoire : «le gouvernement chinois sera toujours aux côtés de la Côte d’Ivoire», a rappelé, une fois encore, S.E.M Wei Wenhua, au nom de son pays. Avant d’ajouter : «il nous faut inventer ensemble de nouveaux moyens de coopération bilatérale». Cette coopération, qui s’étend à la politique, à l’économie, aux échanges culturels et à bien d’autres domaines, donne à voir une Chine «prête à soutenir la reconstruction de la Côte d’Ivoire». Il est bon de rappeler que ce pays a offert deux lycées (Touba et Anyama), réalisés l’année dernière, à la Côte d’Ivoire. Sans oublier ce don de 125 millions de francs en équipement pour le premier maillon de l’Institut national de paludisme. Des gestes de partage qui viennent s’ajouter à bien d’autres.
Etaient présents à cette cérémonie, les ministres ivoiriens des Affaires étrangères, Youssouf Bakayoko, et de la Réconciliation et des relations avec les Institutions, Dano Djédjé.
Agnès Kraidy
Envoyée spéciale à Gagnoa