Rôle des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la promotion et la protection des droits de l’Homme ». Tel est le module de formation dont a bénéficié toute la journée d’hier au siège de l’Onuci à Attécoubé, une cinquantaine de gendarmes et de policiers tous grades confondus. Il s’agit d’une initiative de l’ONG Action pour la protection des droits de l’Homme (Apdh) agissant en partenariat avec la Division des droits de l’Homme de l’Onuci (Ddh – Onuci).
Cette journée de formation à l’intention des agents des FDS emporte entièrement l’adhésion du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Et pour cause, le représentant de la chancellerie a fait savoir dans son intervention qu’il est temps que les forces de l’ordre retrouvent la place qui est la leur dans le processus de sortie de crise. Pour l’envoyé du ministre Koné Mamadou, instruire policiers et gendarmes sur la promotion et la protection des droits de l’Homme, est une excellente contribution au renforcement de l’Etat de droit que se veut la Côte d’Ivoire.
Pour sa part, Me Gouamené Hervé, président de l’Apdh et organisateur principal de la cérémonie, cette séance de formation dédiée aux agents des forces de l’ordre s’inscrit dans la droite ligne du programme de promotion des droits humains de sa structure. D’où sa satisfaction devant la mobilisation des participants. Par son engagement soutenu tant matériellement que financièrement par la Ddh – Onuci, l’Apdh entend mettre les pieds dans le plat pour remédier à une situation assez déplorable. Sur la question, Me Gouamené précise : « Il nous revient très souvent que certains agents des FDS, dans l’exercice de leur mission, s’impliquent très souvent dans la violation flagrante des droits humains. Nous n’allons pas continuer d’observer des déviations sans réagir ».
Autour du thème central, les participants ont eu droit à quatre communications. Animée par le président de l’Apdh, qui est avocat de profession, la première communication a porté sur : « Etat des lieux et perception de l’action des FDS sur le terrain ». Le deuxième orateur est le commissaire du Gouvernement, le Lt-colonel Ange Kessi Kouamé Bernard qui a entretenu les participants sur le «Rôle de la justice militaire dans la promotion et la protection des droits de l’Homme ».
Après ces sous-thèmes dans la matinée et qui ont donné lieu à des échanges, les deux autres communications ont été faites dans l’après-midi. Il s’agit de celle faite par le représentant du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (Rasalao) sur : « Utilisation excessive des armes à feu ». Le dernier exposé a porté sur : « Les recommandations sur le rôle des FDS dans le respect des droits de l’Homme ». Ce sujet a été traité par le représentant de la police nationale.
La séance de formation a été sanctionnée par la remise d’attestation aux participants.
L. Kohon
Cette journée de formation à l’intention des agents des FDS emporte entièrement l’adhésion du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme. Et pour cause, le représentant de la chancellerie a fait savoir dans son intervention qu’il est temps que les forces de l’ordre retrouvent la place qui est la leur dans le processus de sortie de crise. Pour l’envoyé du ministre Koné Mamadou, instruire policiers et gendarmes sur la promotion et la protection des droits de l’Homme, est une excellente contribution au renforcement de l’Etat de droit que se veut la Côte d’Ivoire.
Pour sa part, Me Gouamené Hervé, président de l’Apdh et organisateur principal de la cérémonie, cette séance de formation dédiée aux agents des forces de l’ordre s’inscrit dans la droite ligne du programme de promotion des droits humains de sa structure. D’où sa satisfaction devant la mobilisation des participants. Par son engagement soutenu tant matériellement que financièrement par la Ddh – Onuci, l’Apdh entend mettre les pieds dans le plat pour remédier à une situation assez déplorable. Sur la question, Me Gouamené précise : « Il nous revient très souvent que certains agents des FDS, dans l’exercice de leur mission, s’impliquent très souvent dans la violation flagrante des droits humains. Nous n’allons pas continuer d’observer des déviations sans réagir ».
Autour du thème central, les participants ont eu droit à quatre communications. Animée par le président de l’Apdh, qui est avocat de profession, la première communication a porté sur : « Etat des lieux et perception de l’action des FDS sur le terrain ». Le deuxième orateur est le commissaire du Gouvernement, le Lt-colonel Ange Kessi Kouamé Bernard qui a entretenu les participants sur le «Rôle de la justice militaire dans la promotion et la protection des droits de l’Homme ».
Après ces sous-thèmes dans la matinée et qui ont donné lieu à des échanges, les deux autres communications ont été faites dans l’après-midi. Il s’agit de celle faite par le représentant du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (Rasalao) sur : « Utilisation excessive des armes à feu ». Le dernier exposé a porté sur : « Les recommandations sur le rôle des FDS dans le respect des droits de l’Homme ». Ce sujet a été traité par le représentant de la police nationale.
La séance de formation a été sanctionnée par la remise d’attestation aux participants.
L. Kohon