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Économie Publié le lundi 6 avril 2009 | Notre Voie

Bohoun Bouabré : “J’ai sauvé la SIR et positionné le BNETD au Gabon”

Profitant de la fête en son honneur, samedi dernier, le ministre d’Etat Bohoun Bouabré a expliqué comment il a sauvé des sociétés d’Etat qui se trouvaient dans la turbulence. Concernant la SIR, il a expliqué qu’il a été saisi de la mauvaise santé de l’entreprise quand il était à la tête du département de l’Economie et des Finances. A en croire le ministre d’Etat, il a fait appel à M. Nembelessini, Directeur général de la Banque nationale d’investissement (BNI) et à son directeur de cabinet d’alors, Aubert Zohoré et il leur a demandé de réfléchir sur la situation de la SIR en trois jours pour dégager le plan de sauvetage qui s’impose. Pour lui, en deux jours, le fruit des réflexions lui a été rendu. Et partant, il a fait une thérapie de choc à la SIR pour la sauver de l’asphyxie et de la mort qui guettait cette entreprise. S’agissant de son coup de pouce au BNETD, il a révélé qu’envoyé en mission au Gabon pour rencontrer le président Bongo, il a invité le Directeur général de la société, Ahoua Don Mello à l’accompagner, tout en lui demandant d’être prêt à faire un exposé au président gabonais, dans le but de le convaincre sur le savoir- faire de l’entreprise, afin d’arracher des marchés au Gabon. Au dire du ministre, en un temps record, Don Mello a su montrer les vastes chantiers réalisés avec succès à Yamoussoukro grâce à l’appui de sa société. Et ébloui par l’Hôtel des députés, la Présidence de la République en construction, la Basilique, le Président Omar Bongo a décidé de confier au BNETD, le destin de Franceville comme cela a été fait pour Yamoussoukro. Mais avant d’y arriver, Bohoun Bouabré a fait savoir qu’il a demandé à Don Mello de lui dire comment les ingénieurs du BNETD étaient utilisés. Selon lui, son interlocuteur a déploré que faute de moyens pour mettre en faire valoir ses experts, moins de 40% des ingénieurs étaient utilisés. Le ministre a expliqué que cette conviction de bien faire de Don Mello a fouetté son orgueil et il a décidé de donner au BNETD, les moyens conséquents qui puissent lui permettre de gagner des marchés dans la sous-région. Ce qui a été fait et a permis de positionner la société d’Etat hors de la Côte d’Ivoire.
Poursuivant, il a confié à son auditoire comment il mettait la pression sur la Direction générale de la douane pour lui faire l’état de ses recettes chaque jour avant de quitter son bureau. En le faisant, le ministre Bohoun a dit qu’il avait le souci de mieux instruire le chef de l’Etat sur l’état des caisses. “Là où je suis, je ne peux pas parler. Si je parle, tout sera gâté. Je n’aime pas parler de ce que j’ai fait pour des gens, car un sage ne parle pas. Mais qu’on ne m’oblige pas à parler. Le jour où, le président Gbagbo me demande d’aller m’asseoir, je vais m’asseoir. Il avait voulu me mettre à la BCEAO, je lui ai dit que je suis d’accord. Il m’a encore dit de laisser ce poste. Je lui ai répondu que je suis d’accord. Bénissez-nous pour qu’on travaille en harmonie et ayez confiance en la Côte d’Ivoire. Jamais je ne peux voler l’argent de l’Etat parce que je ne veux pas nuire à la politique de Gbagbo. Je ne peux pas prendre l’argent de l’Etat pour venir le distribuer à tout le monde à Issia. Jamais je ne volerai l’argent. Dans la filière café-cacao, je n’ai pas pris de l’argent et je l’ai déjà dit à mes parents chefs de village”, a dit publiquement Bohoun Bouabré.


B.K.
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