Dans le cadre de l'enquête sur les événements tragiques survenus, le dimanche 29 mars dernier au stade Félix Houphouët-Boigny, le gouvernement a demandé une enquête, comme d'ailleurs réclamée par la majorité des Ivoiriens, afin que les responsabilités situées, "les coupables reçoivent le châtiment approprié". Depuis donc, quelques jours, plusieurs personnes sont entendues par la brigade de gendarmerie. Parmi elles, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, Anzouan Kacou, président de la commission d'organisation des compétitions à la Fif, Sory Diabaté, président de la ligue professionnelle de football, Idriss Diallo, vice-président chargé du sponsoring à la Fif. Evidemment, dans cette enquête, plusieurs personnes dont le ministre des Sports, Dagobert Banzio, le directeur de l’Office national des sports, le commissaire au match seront entendues. L'on se demande bien, si les ministres Désiré Tagro et Amani N'guessan seront également soumis à cette phase de l'opération visant à faire éclater la vérité. Qui éclairera tout le monde. Parce que les parents des victimes de cette tragédie attendent impatiemment les résultats de cette enquête annoncée par les gouvernants avec à leur tête, le chef de l'Etat, Laurent Koudou Gbagbo. Pour le triomphe de la vérité, toutes les pistes doivent être véritablement explorées par les personnes et structures en charge de ce dossier important. Rappelons que ces événements ont fait 19 morts et plus d'une centaine de blessés.
C. K.
C. K.
