Le service national d’animation, de promotion et de suivi des comités de gestion des établissements scolaires (SNAPS-COGES) a décidé de responsabiliser davantage les chefs de village dans la gestion des écoles primaires publiques à travers les COGES. Pour ce faire, un séminaire de formation s’est tenu à leur intention le mardi 24 mars dernier, à la salle des mariages de la mairie de Bonoua.
“Suivez la gestion de l’école de votre village de près en vous impliquant davantage dans son fonctionnement. Vous devez jouer votre rôle au sein du COGES. Vous devez connaître tous les enseignants de l’école. Il faut que vous soyez informés de tout ce qui se passe à l’école. A partir d’aujourd’hui, sachez que vous avez une grande part de responsabilité dans la gestion des écoles de vos villages”, C’est en ces termes que M.Séka Brou Lambert , chef de la division II chargé de la formation au SNAPS-COGES, a exhorté les chefs de village de la sous-préfecture de Bonoua à plus d’engagement dans le fonctionnement des COGES. Et le formateur de poursuivre : “Asseyez-vous avec les instituteurs et organisez le travail. Définissez les rôles de chacun. Au COGES, une seule personne ne peut pas décider. Vous devez savoir ce qui est fait avec les cotisations”.
Après avoir été longuement instruits sur leur rôle, les chefs de village, venus de toute la région, sont intervenus pour attirer l’attention des responsables nationaux des COGES sur certaines attitudes malsaines des directeurs et inspecteurs de l’enseignement primaire. Le chef du village de Ono, M.Assi Séka, a déploré les détournements de fonds des COGES à d’autres fins. La mauvaise collaboration de certains directeurs d’école et la gestion scabreuse des COGES ont été dénoncées par les autorités villageoises.
Les inspecteurs de l’enseignement primaire (IEP), qui exigent un quota avant tout décaissement ont été également dénoncés de même que les instituteurs qui logent dans des bâtiments construits par les villageois et qui refusent de payer les loyers malgré les efforts faits par le gouvernement concernant les indemnités de logement. A toutes ces préoccupations, M.Séka Brou a tenté d’apporter des réponses concrètes et satisfaisantes. Il s’est réjoui que les chefs de village aient détaillé les problèmes auxquels ils sont confrontés dans la gestion des écoles dans les villages.
Malgré les cotisations et l’existence des COGES, de nombreuses écoles sont sans latrines, ni points d’eau pour les enfants. C’est ce que le SNAPS-COGES entend corriger progressivement avec l’implication des chefs de village dans la gestion.
Sam K.D
“Suivez la gestion de l’école de votre village de près en vous impliquant davantage dans son fonctionnement. Vous devez jouer votre rôle au sein du COGES. Vous devez connaître tous les enseignants de l’école. Il faut que vous soyez informés de tout ce qui se passe à l’école. A partir d’aujourd’hui, sachez que vous avez une grande part de responsabilité dans la gestion des écoles de vos villages”, C’est en ces termes que M.Séka Brou Lambert , chef de la division II chargé de la formation au SNAPS-COGES, a exhorté les chefs de village de la sous-préfecture de Bonoua à plus d’engagement dans le fonctionnement des COGES. Et le formateur de poursuivre : “Asseyez-vous avec les instituteurs et organisez le travail. Définissez les rôles de chacun. Au COGES, une seule personne ne peut pas décider. Vous devez savoir ce qui est fait avec les cotisations”.
Après avoir été longuement instruits sur leur rôle, les chefs de village, venus de toute la région, sont intervenus pour attirer l’attention des responsables nationaux des COGES sur certaines attitudes malsaines des directeurs et inspecteurs de l’enseignement primaire. Le chef du village de Ono, M.Assi Séka, a déploré les détournements de fonds des COGES à d’autres fins. La mauvaise collaboration de certains directeurs d’école et la gestion scabreuse des COGES ont été dénoncées par les autorités villageoises.
Les inspecteurs de l’enseignement primaire (IEP), qui exigent un quota avant tout décaissement ont été également dénoncés de même que les instituteurs qui logent dans des bâtiments construits par les villageois et qui refusent de payer les loyers malgré les efforts faits par le gouvernement concernant les indemnités de logement. A toutes ces préoccupations, M.Séka Brou a tenté d’apporter des réponses concrètes et satisfaisantes. Il s’est réjoui que les chefs de village aient détaillé les problèmes auxquels ils sont confrontés dans la gestion des écoles dans les villages.
Malgré les cotisations et l’existence des COGES, de nombreuses écoles sont sans latrines, ni points d’eau pour les enfants. C’est ce que le SNAPS-COGES entend corriger progressivement avec l’implication des chefs de village dans la gestion.
Sam K.D