A l’initiative du ministère des Mines et de l’Energie, un atelier de validation des rapports du projet de la planification énergétique de la Côte d’Ivoire s’est tenu, du 2 au 3 avril à l’hôtel Tiama. Dans son discours d’ouverture, Emmanuel Monnet, ministre des Mines et de l’Energie, indiqué : «cet atelier de validation se veut un cadre d’information, de réflexions et d’échanges pour l’identification des besoins énergétiques de la Côte d’Ivoire ; pour le recensement de nos ressources énergétiques et pour les stratégies de leur exploitation aux fins de répondre aux besoins énergétiques sans cesse croissants de nos populations». Avec l’appui technique de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea), des équipes de travail issues de plusieurs ministères et structures publiques et parapubliques ont, pendant deux années, appris et adapté deux outils modernes de planification énergétique (Maed et Message) ; entamé la constitution des bases de données sur l’énergie et entrepris des études approfondies pour élaborer des stratégies nationales en accord avec les objectifs de développement durable. Au terme de ces travaux, deux rapports ont été rédigés, lesquels font l’objet de l’atelier de validation. Fait inédit, le recours à l’énergie nucléaire dans son usage domestique a été évoqué pour la Côte d’Ivoire. L’expert de l’Aiea, Mark Howells, a exprimé les satisfactions de l’Agence au regard des résultats obtenus au terme des travaux. Il a souligné que pour l’Aiea, «c’est important qu’il y ait des compétences locales qui comprennent mieux les réalités du pays (…) l’équipe de la Côte d’Ivoire a travaillé sur les modèles de l’Agence et a très bien compris et cerné les opportunités qu’offrent ces logiciels. Nous avons maintenant de jeunes experts en Côte d’Ivoire», a-t-il soutenu. L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Autriche et représentant auprès de l’Aiea, Bamba Youssoufou, a pris une part active à ses travaux.
David Ya
David Ya
