Le procureur de la République était face à la presse hier pour faire le point de l’enquête qu’il mène sur le drame du Félicia.
Le procureur de la République, Tchimou Raymond, et le commissaire du gouvernement, Ange Kessy Kouamé, étaient hier face à la presse nationale et internationale pour faire le point de l’enquête sur les bousculades meurtrières du 29 mars. Le patron du parquet d’Abidjan a précisé qu’il n’y a eu aucun effondrement de mur au stade Félix Houphouët Boigny qui ait été à la base des 19 morts comme l’a fait croire la rumeur. Abordant le chapitre des responsabilités, il a blanchi les forces de l’ordre qui avaient pourtant été mises à l’index par certaines victimes comme ayant provoqué cette bousculade. « Effectivement les forces de l’ordre ont dû utiliser les moyens de convention qu’il faut pour maintenir l’ordre. Mais, à ce niveau, il faut être clair. Il n’y a pas eu mort d’homme. Il y a eu des blessés. On n’a pas constaté de morts aux endroits où les gaz lacrymogènes ont été utilisés. Il faut être assez clair là-dessus. Ça a même été judicieux d’avoir utilisé ces gaz lacrymogènes parce que si cela n’avait pas été fait, je ne sais pas ce qui allait se passer. Là où il n’y a pas eu utilisation de gaz lacrymogène, on parle de 19 morts et où il y a eu utilisation, on parle uniquement de blessés. Je préfère les blessés qu’on peut soigner et récupérer par rapport aux morts », a précisé le procureur de la République. Il a par ailleurs indiqué que certains imprimeurs des tickets d’entrée au stade ont été mis aux arrêts « afin d’éviter que ceux-ci ne récupèrent des scellés assez importants ». Sur la suite des poursuites, le conférencier a souhaité que l’opinion ne focalise pas son attention sur une seule cible, notamment les forces de l’ordre. « Dans cette organisation, il y a eu ceux qui ont organisé. Qui a organisé ce match ? Quelles sont les mesures de sécurité et de secours qui ont été prises pour son organisation ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Est-ce de manière volontaire ou involontaire ? Pourquoi les supporters ont utilisé la grille de sortie au lieu de se diriger vers les tourniquets par lesquels tout le monde accède au stade ? Pourquoi il y a eu autant de morts alors que le match se jouait à guichets fermés ?», s’est interrogé le chef du parquet qui a invité tout sachant à venir témoigner afin de permettre à l’enquête de situer les responsabilités.
Kra Bernard (Stagiaire)
Le procureur de la République, Tchimou Raymond, et le commissaire du gouvernement, Ange Kessy Kouamé, étaient hier face à la presse nationale et internationale pour faire le point de l’enquête sur les bousculades meurtrières du 29 mars. Le patron du parquet d’Abidjan a précisé qu’il n’y a eu aucun effondrement de mur au stade Félix Houphouët Boigny qui ait été à la base des 19 morts comme l’a fait croire la rumeur. Abordant le chapitre des responsabilités, il a blanchi les forces de l’ordre qui avaient pourtant été mises à l’index par certaines victimes comme ayant provoqué cette bousculade. « Effectivement les forces de l’ordre ont dû utiliser les moyens de convention qu’il faut pour maintenir l’ordre. Mais, à ce niveau, il faut être clair. Il n’y a pas eu mort d’homme. Il y a eu des blessés. On n’a pas constaté de morts aux endroits où les gaz lacrymogènes ont été utilisés. Il faut être assez clair là-dessus. Ça a même été judicieux d’avoir utilisé ces gaz lacrymogènes parce que si cela n’avait pas été fait, je ne sais pas ce qui allait se passer. Là où il n’y a pas eu utilisation de gaz lacrymogène, on parle de 19 morts et où il y a eu utilisation, on parle uniquement de blessés. Je préfère les blessés qu’on peut soigner et récupérer par rapport aux morts », a précisé le procureur de la République. Il a par ailleurs indiqué que certains imprimeurs des tickets d’entrée au stade ont été mis aux arrêts « afin d’éviter que ceux-ci ne récupèrent des scellés assez importants ». Sur la suite des poursuites, le conférencier a souhaité que l’opinion ne focalise pas son attention sur une seule cible, notamment les forces de l’ordre. « Dans cette organisation, il y a eu ceux qui ont organisé. Qui a organisé ce match ? Quelles sont les mesures de sécurité et de secours qui ont été prises pour son organisation ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Est-ce de manière volontaire ou involontaire ? Pourquoi les supporters ont utilisé la grille de sortie au lieu de se diriger vers les tourniquets par lesquels tout le monde accède au stade ? Pourquoi il y a eu autant de morts alors que le match se jouait à guichets fermés ?», s’est interrogé le chef du parquet qui a invité tout sachant à venir témoigner afin de permettre à l’enquête de situer les responsabilités.
Kra Bernard (Stagiaire)