Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, M. Charles Koffi Diby, rencontre ce matin les entreprises françaises dans les locaux d’Ubifrance à Paris. Un cadre bien défini pour inciter les investisseurs français à reprendre le chemin de la Côte d’Ivoire, après la longue période de crise des années précédentes.
« 2009, retour à la paix et relance économique en Côte d'Ivoire » Tel est le thème qui va réunir officiels ivoiriens et entreprises françaises. Malgré la sévère crise des années précédentes, la Côte d’Ivoire affiche une situation économique bien au-delà des attentes. A telle enseigne que « la Côte d'Ivoire est prête à lancer de grands chantiers : restauration des infrastructures et des secteurs sociaux, renforcement des filières agricoles et agroalimentaires, projets environnement et TIC. » C’est d’ailleurs en cela qu’elle a plus que jamais besoin de l’appui de ses partenaires traditionnels, qui connaissent mieux les données économiques locales. En se rendant à Paris pour participer à cette rencontre chapeautée par Ubifrance, l’argentier ivoirien veut surtout exprimer la volonté de la Côte d’Ivoire de continuer de s’affirmer comme la locomotive de la zone Uemoa. Autrement dit, « le rôle prééminent qui est le sien au sein de la sous-région, avec un secteur privé solide qui a su résister aux années de crise, une croissance réactivée à 3,5%, malgré la difficile conjoncture mondiale (2,3% en 2008 et 1,5% en 2007) un PIB équivalent à près de la moitié du PIB de l'Afrique de l'Ouest francophone (Uemoa)». Des ambitions réelles affichées qui ont besoin d’être accompagnées. Sur cet aspect de la coopération commerciale, la France commence à reprendre petit-à-petit la main après les années de brouille. Elle cumule, à elle seule, la place de « premier partenaire commercial et investisseur, partenaire de la reprise des exportations qui progressent (+7% en 2008 après un bond de +16% l'année précédente) près de 600 entreprises déjà installées, d'autres de plus en plus nombreuses prospectent ». Pour y arriver, il a bien fallu y mettre de la bonne volonté de part et d’autre. En cela, il faut retenir quelques événements majeurs qui ont exprimé cette volonté de retour de la France dans son pré-carré. Il y a eu, entre autres, la réouverture des bureaux de l'AFD [Agence française de développement] à Abidjan, en juillet 2008 et plus récemment en février 2009, la visite de Mme Idrac, Secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur. Pour le ministre Charles Diby, ces actes « sont autant de signes de confiance dans l'avenir des relations bilatérales». La rencontre de ce matin sera l’occasion de confirmer les bonnes intentions affichées de part et d’autre.
Koné André, correspondant permanent en France
« 2009, retour à la paix et relance économique en Côte d'Ivoire » Tel est le thème qui va réunir officiels ivoiriens et entreprises françaises. Malgré la sévère crise des années précédentes, la Côte d’Ivoire affiche une situation économique bien au-delà des attentes. A telle enseigne que « la Côte d'Ivoire est prête à lancer de grands chantiers : restauration des infrastructures et des secteurs sociaux, renforcement des filières agricoles et agroalimentaires, projets environnement et TIC. » C’est d’ailleurs en cela qu’elle a plus que jamais besoin de l’appui de ses partenaires traditionnels, qui connaissent mieux les données économiques locales. En se rendant à Paris pour participer à cette rencontre chapeautée par Ubifrance, l’argentier ivoirien veut surtout exprimer la volonté de la Côte d’Ivoire de continuer de s’affirmer comme la locomotive de la zone Uemoa. Autrement dit, « le rôle prééminent qui est le sien au sein de la sous-région, avec un secteur privé solide qui a su résister aux années de crise, une croissance réactivée à 3,5%, malgré la difficile conjoncture mondiale (2,3% en 2008 et 1,5% en 2007) un PIB équivalent à près de la moitié du PIB de l'Afrique de l'Ouest francophone (Uemoa)». Des ambitions réelles affichées qui ont besoin d’être accompagnées. Sur cet aspect de la coopération commerciale, la France commence à reprendre petit-à-petit la main après les années de brouille. Elle cumule, à elle seule, la place de « premier partenaire commercial et investisseur, partenaire de la reprise des exportations qui progressent (+7% en 2008 après un bond de +16% l'année précédente) près de 600 entreprises déjà installées, d'autres de plus en plus nombreuses prospectent ». Pour y arriver, il a bien fallu y mettre de la bonne volonté de part et d’autre. En cela, il faut retenir quelques événements majeurs qui ont exprimé cette volonté de retour de la France dans son pré-carré. Il y a eu, entre autres, la réouverture des bureaux de l'AFD [Agence française de développement] à Abidjan, en juillet 2008 et plus récemment en février 2009, la visite de Mme Idrac, Secrétaire d'Etat française chargée du Commerce extérieur. Pour le ministre Charles Diby, ces actes « sont autant de signes de confiance dans l'avenir des relations bilatérales». La rencontre de ce matin sera l’occasion de confirmer les bonnes intentions affichées de part et d’autre.
Koné André, correspondant permanent en France
