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Société Publié le mercredi 8 avril 2009 | Notre Voie

Droits de l’enfant : Les cadres de l’Education nationale à l’école

Les membres du cabinet du ministre de l’Education nationale, les directeurs centraux du ministère de l’Education nationale, les chefs de services rattachés de ce ministère ont été formés le 6 avril dernier, à l’hôtel Ibis Plateau, sur les droits de l’enfant, la programmation sur les droits de l’enfant, les alternatives aux punitions physiques et humiliantes, et le code de conduite des enseignants. Le maître d’œuvre de cet atelier de sensibilisation et de formation est l’organisation non gouvernementale Save the children. Selon Mme Birgitta Ling, directrice de Save the children Suède, «il apparaît nécessaire de sensibiliser et de former la haute administration de ce ministère sur ces questions d’intérêt national pour obtenir son implication dans la promotion des droits de l’enfant, afin améliorer l’accès et la qualité de l’éducation en faisant de l’école un cadre sain, stimulant et protecteur». A l’en croire, cet atelier est la dernière étape d’un processus qui doit conduire à l’adoption d’un code de conduite consensuel de l’enseignant en vue de sa vulgarisation au niveau national et à la prise de mesures visant à protéger les enfants au sein de l’école. «Votre engagement sera déterminant pour la finalisation du processus en cours. Car c’est à vous que reviendra avec notre assistance, la promotion des droits de l’enfant et leur dissémination au sein du système éducatif ivoirien ainsi que la diffusion et l’application des mesures qui seront adoptées. Cela en vue d’assurer la protection des enfants en milieu scolaire», a-t-elle indiqué. Elle a déclaré aux participants à cet atelier que les violences en milieu scolaire et en dehors, et les abus de tous ordres (harcèlement sexuel, viol, mariage des enfants, grossesses précoces et mutilations génitales) constituent des obstacles directs à la scolarisation des enfants et particulièrement des filles. Ils peuvent, a-t-elle poursuivi, être à la base de l’abandon et du non accès à l’éducation du fait des traumatismes corporels, physiques, psychiques et sociaux qu’ils suscitent. «En Côte d’Ivoire, ces fléaux connaissent ces dernières années une propension considérable du fait de la crise sociopolitique et économique exacerbée par le conflit armé déclenché depuis le 19 septembre 2002. Les résultats de la MICS (Multiple Indicator Cluster Survey ou enquête à indicateurs multiples) 2006 montrent que 90% des enfants âgés de 2 à 14 ans ont subi au moins une forme de punition psychologique ou physique de leurs mères ou de personnes en charge ou d’autres membres du ménage», a-t-elle souligné.


Charles Bédé
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