Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), regroupant les mouvements favorables au président ivoirien Laurent Gbagbo, a appelé mercredi l`ex-rébellion à agir pour la mise en œuvre du dernier accord de paix, regrettant un "fléchissement" de la sortie de crise.
Dans un communiqué, le CNRD déplore "un fléchissement du processus de sortie de crise", malgré les "avancées" enregistrées depuis la signature de l`accord de paix de Ouagadougou en mars 2007. Ce texte, complété en décembre 2008, prévoit la réunification du pays, dont le nord est contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis leur coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre M. Gbagbo. "Des difficultés et des reports à répétition apparaissent" dans l`application de l`accord de paix, soulignent les partisans du chef de l`Etat. En vue de la "tenue d`élections transparentes et incontestables dans les plus brefs délais", ils "demandent aux Forces nouvelles de faire leur part d`effort (...) pour abandonner leurs intérêts particuliers non conformes à l`esprit républicain". L`autorité de l`Etat doit être "effective sur tout le territoire national" et s`exercer "sans partage", estime le CNRD, regrettant que "la disparition des commandants de zones des Forces nouvelles au profit des préfets", censée intervenir "au plus tard le 15 janvier" selon l`accord conclu fin 2008, n`ait pas encore eu lieu. Le 4 mars à Bouaké (centre), le Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, avait annoncé le report sine die de la cérémonie de passation de charge entre "com-zones" et préfets.
AFP
Dans un communiqué, le CNRD déplore "un fléchissement du processus de sortie de crise", malgré les "avancées" enregistrées depuis la signature de l`accord de paix de Ouagadougou en mars 2007. Ce texte, complété en décembre 2008, prévoit la réunification du pays, dont le nord est contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis leur coup d`Etat manqué de septembre 2002 contre M. Gbagbo. "Des difficultés et des reports à répétition apparaissent" dans l`application de l`accord de paix, soulignent les partisans du chef de l`Etat. En vue de la "tenue d`élections transparentes et incontestables dans les plus brefs délais", ils "demandent aux Forces nouvelles de faire leur part d`effort (...) pour abandonner leurs intérêts particuliers non conformes à l`esprit républicain". L`autorité de l`Etat doit être "effective sur tout le territoire national" et s`exercer "sans partage", estime le CNRD, regrettant que "la disparition des commandants de zones des Forces nouvelles au profit des préfets", censée intervenir "au plus tard le 15 janvier" selon l`accord conclu fin 2008, n`ait pas encore eu lieu. Le 4 mars à Bouaké (centre), le Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, avait annoncé le report sine die de la cérémonie de passation de charge entre "com-zones" et préfets.
AFP