La communauté internationale suit de très près l’évolution des futures élections générales. Comme si les grandes puissances s’étaient passés le message, elles accentuent la pression pour réclamer la tenu d’élections le plus tôt possible et plus précisément dans le courant de cette année 2009. Parmi les puissances qui réclament les élections, la France, l’ancienne puissance tutélaire a haussé le ton. Frédéric Désagneaux, le porte-parole du Quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangère, a déclaré hier que «l’organisation des scrutins en 2009, constitue pour la France, une priorité ». Quoi de plus normal. Paris suit de près cette affaire. La France dispose en effet d’un contingent militaire réduit à 900 soldats de la Force Licorne. Elle (La France) est la plus grande « perdante ». Des centaines d’entreprises appartenant à ses ressortissants ont été pillées et saccagées par les partisans du régime les «jeunes patriote ». Dans le feu de l’action, de nombreux ressortissants français ont été contraints de regagner leur pays. C’est pourquoi avec le retour à la normale, Paris invite la Côte d’Ivoire à « redoubler d’efforts pour achever l’opération d’identification et d’enrôlement des populations ». En outre, la France, toujours selon le porte-parole du Quai d’Orsay, appelle les acteurs du processus de sortie de crise en général et la CEI en particulier à « annoncer dans les meilleurs délais la date des élections».
Avant la France, la plus grande puissance mondiale, les Etats-Unis ont exigé la tenue des élections. Dans un communiqué rendu public avant-hier, les USA ont ouvert la voix de la tenue des joutes «électorales en 2009 : « (…) Les États-Unis estiment que les élections présidentielles longuement différées sont encore techniquement possibles en 2009 et appellent toutes les parties à prendre toutes mesures nécessaires aux fins de s’assurer que des élections crédibles se tiennent comme promis. Des progrès significatifs ont été accomplis, avec plus de 5.7 millions de personnes déjà enrôlées comme électeurs sur une base préliminaire. Les États-Unis exhortent le Gouvernement de Côte d’Ivoire à s’engager de nouveau pour les élections de 2009 comme une preuve supplémentaire de sa détermination à mettre fin aux difficultés auxquelles le pays est confronté depuis 2002» , selon le communiqué publié par l’Ambassade des USA à Abidjan. La garantie ayant déjà été donnée par le Premier ministre Guillaume Soro lui-même à Daoukro: « (…) Les gouvernants ont tellement habitué les Ivoiriens à ne pas réaliser leurs engagements, que quand on dit qu’on va faire quelque chose, les gens n’y croient plus. Mais je vais vous dire en toute sincérité-les ministres sont là- que quoiqu’il advienne, les élections se tiendront en 2009. Vous pouvez nous faire confiance (…) » avait tenu à rassurer le Premier ministre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces différentes interpellations de la France et le pays de l’Oncle Sam, ne sont pas fortuites. Elles trouvent selon nos sources leur fondement dans la volonté de Laurent Gbagbo de ne pas faire convoquer la réunion du Cadre de concertation (CPC) qui devait en principe se tenir samedi prochain à Yamoussoukro. En tout état de cause, la tenue des élections en 2009 ne devrait en principe pas poser problème.
Yves M. Abiet
Avant la France, la plus grande puissance mondiale, les Etats-Unis ont exigé la tenue des élections. Dans un communiqué rendu public avant-hier, les USA ont ouvert la voix de la tenue des joutes «électorales en 2009 : « (…) Les États-Unis estiment que les élections présidentielles longuement différées sont encore techniquement possibles en 2009 et appellent toutes les parties à prendre toutes mesures nécessaires aux fins de s’assurer que des élections crédibles se tiennent comme promis. Des progrès significatifs ont été accomplis, avec plus de 5.7 millions de personnes déjà enrôlées comme électeurs sur une base préliminaire. Les États-Unis exhortent le Gouvernement de Côte d’Ivoire à s’engager de nouveau pour les élections de 2009 comme une preuve supplémentaire de sa détermination à mettre fin aux difficultés auxquelles le pays est confronté depuis 2002» , selon le communiqué publié par l’Ambassade des USA à Abidjan. La garantie ayant déjà été donnée par le Premier ministre Guillaume Soro lui-même à Daoukro: « (…) Les gouvernants ont tellement habitué les Ivoiriens à ne pas réaliser leurs engagements, que quand on dit qu’on va faire quelque chose, les gens n’y croient plus. Mais je vais vous dire en toute sincérité-les ministres sont là- que quoiqu’il advienne, les élections se tiendront en 2009. Vous pouvez nous faire confiance (…) » avait tenu à rassurer le Premier ministre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces différentes interpellations de la France et le pays de l’Oncle Sam, ne sont pas fortuites. Elles trouvent selon nos sources leur fondement dans la volonté de Laurent Gbagbo de ne pas faire convoquer la réunion du Cadre de concertation (CPC) qui devait en principe se tenir samedi prochain à Yamoussoukro. En tout état de cause, la tenue des élections en 2009 ne devrait en principe pas poser problème.
Yves M. Abiet